Preview 2019/2020 : Virtus Entella

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la toute dernière présentation, celle du Virtus Entella !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Fabrizio Poli (500 000 euros, Carpi), Claudio Morra (300 000 euros, Pro Vercelli), Salvatore Caturano (200 000 euros, Lecce), Marco Toscano (libre, Palermo), Luca Pandolfi (libre, Castrovillari), Andrea Settembrini (libre, Cittadella), Manuel Cicconi (libre, Como), Manuel De Luca (prêt, Torino), Ivan De Santis (libre, Ascoli), Mauro Coppolaro (libre, Udinese), Mamadou Coulibaly (prêt, Udinese) Nikita Contini (prêt, Napoli), Andrea Schenetti (libre, Cittadella), Leonardo Sernicola (prêt, Sassuolo), Marco Sala (prêt, Sassuolo), Federico Valietti (prêt, Genoa), Marco Crimi (retour de prêt, Spezia Calcio)

–> Ils s’en vont : Dany Mota (2M, Juventus), Luca Tremolada (900 000 euros, Brescia), Riccardo Baroni (400 000 euros, Fiorentina), Aladin Ayoub (libre, ES Sahel), Franesco Urso (libre, Catanzaro), Francesco Belli (libre, Pisa), Leonardo Gatto (prêt, Triestina), Joel Baraye (prêt, Padova), Raul Zucchetti (libre, Gozzano), Filip Nagy (prêt, Sassuolo), Luca Germoni (libre, Lazio)

Soit un total de 17 arrivées majeures contre 11 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

Roberto Boscaglia a choisi d’opter, lors des deux premières journées de championnat, pour un schéma tactique en 4-3-1-2 : notre onze type probable s’articule ainsi en ce sens. Dans les buts, Contini, ukrainien de naissance prêté par le Napoli, devrait parvenir à s’imposer au détriment de Paroni. Devant lui, se dessine une défense composée de deux tauliers de la saison passée (Chiosa et Pellizzer) et de deux nouvelles recrues arrivées cet été en prêt depuis Sassuolo (Sala, à gauche) et l’Udinese (Coppolaro, à droite). Au milieu, malgré une forte concurrence c’est du classique, Boscaglia privilégiant la continuité : Paolucci en numéro 6, Nizzetto (capitaine) et Eramo en milieux relayeurs… La seule nouveauté arrivant au poste de numéro 10, via la présence de Schenetti, transfert phare du club ligure cet été. Enfin, en attaque, nous retrouvons un duo composé d’un vieux briscard (Mancosu) et d’un élément prometteur âgé de 24 ans qui sort d’une saison à 12 buts et 2 passes décisives en Serie C sous le maillot de Pro Vercelli : Morra.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Pouvoir continuer à s’appuyer sur une charnière centrale performante (Chiosa – Pellizzer), le tout en l’ayant renforcée de manière intelligente si jamais celle-ci se révèle insuffisante pour jouer le maintien (grâce aux arrivées de Poli, De Santis, Coppolaro…). Un milieu de terrain fourni (Paolucci, Nizzetto, Eramo, Coulibaly, Settembrini, Crimi, Ardizzone…), composé de joueurs confirmés et totalement aptes à jouer à ce niveau. La concurrence s’annonce rude, et c’est tant mieux pour une équipe aspirant aspirant à se battre en fin de tableau ! L’attaque est aussi un élément de satisfaction pour Entella puisque posséder un joueur de la trempe de Mancosu, parfaitement rodé au championnat, est un atout de poids dans la construction d’une équipe… Et lui ajouter un joueur prometteur comme Morra semble, sur le papier, une idée qui peut se révéler efficace.

– : Contini, tout juste débarqué en prêt du Napoli après une saison fructueuse à Siena en Serie C la saison passée, va devoir confirmer à l’échelon supérieur… Échelon qu’il va découvrir pour la première fois de sa carrière au sein d’une équipe qui va lutter pour le maintien. Sorte de quitte ou double pour le jeune portier italo-ukrainien… Et c’est exactement la même situation qu’il va se passer avec les jeunes latéraux prêtés que sont Sala et Coppolaro. A eux de réaliser la meilleure saison possible sous le maillot biancazzurro

  • Le « Mister » :

Roberto Boscaglia avait l’air d’avoir froid sur cette photo. Et son bilan en tant qu’entraîneur depuis ses débuts avec l’Akragas reflétait plutôt bien cet état, si l’on excepte un passage réussi à Trapani. Sauf que voilà, depuis sa nomination au Virtus Entella en juillet 2018, tout a subitement changé. Italien âgé de 51 ans, Boscaglia sort d’une superbe saison en Serie C avec le club ligure (25 victoires, 11 nuls, 8 défaites), ponctuée d’une remontée immédiate en Serie B ! Natif de Gela, en Sicile, où il a passé toute sa carrière de joueur (17 ans !), cet adepte du 4-3-1-2 aura pour simple objectif de maintenir les biancazzurri dans notre championnat cette saison. Pour cela, Boscaglia et ses dirigeants ont savamment travaillé durant l’intersaison, renforçant de manière très intelligente l’effectif avec des joueurs confirmés à ce niveau (Schenetti, Settembrini…) et de jeunes espoirs talentueux (Morra, Sala, Coppolaro…). C’est désormais à lui de jouer et de, pourquoi pas, mener le Virtus au-delà de ce qu’il espérait.

  • LE joueur frisson à suivre :

Milieu de terrain italien offensif âgé de 28 ans, Andrea Schenetti s’est imposé durant son passage à Cittadella comme le joueur clé de sa formation. Bon récupérateur, capable d’aussi bien faire marquer que de marquer grâce à sa technique et sa vision du jeu, Schenetti est LE gros coup du mercato du Virtus Entella cet été. Preuve à l’appui, le joueur formé au Milan AC a tout de même inscrit 6 buts et délivré 7 passes décisives en 29 matches de Serie B disputés donc la saison passé sous le maillot des granati, avec lesquels il a réalisé une performance tout bonnement incroyable, en atteignant les finales de playoffs. En pleine force de l’âge, Schenetti a été recruté pour devenir le détonateur de cette équipe biancazzurro, celui sur qui l’on peut compter pour débloquer une situation décisive ou renverser la vapeur d’une rencontre compliquée. C’est en tout cas tout ce qu’espère son entraîneur, Roberto Boscaglia, qui place une grande confiance en lui : Schenetti lui a déjà rendu cette saison, en inscrivant son premier but sous le maillot du Virtus. Espérons pour sa nouvelle équipe et ses nouveaux tifosi que cela continue !

  • La possible révélation de cette saison :

Prêté par Sassuolo, Marco Sala est un latéral gauche prometteur qui sort d’une saison pleine avec la SS Arezzo en Serie C. L’italien, âgé de seulement une vingtaine d’années, a ainsi disputé 38 matchs sous le maillot du club toscan, pour un joli bilan de deux buts inscrit et de 8 passes décisives délivrées. Sacré total pour un joueur si jeune ! Et Sassuolo, toujours prompt à l’achat de talents, en a ainsi profité pour l’acheter cinq millions d’euros à l’Inter, son club formateur. Un sacré montant qui démontre que les neroverdi fondent énormément d’espoirs en Sala après sa superbe saison passée. Et le natif de Rho, en Lombardie, n’est pas près de s’arrêter en si bon chemin puisqu’il a déjà été titularisé lors des deux premières journées par Roberto Boscaglia, deux rencontres qu’il a disputée en intégralité ! Sans grande hésitation, Sala sera ainsi le jeune joueur à surveiller cette année du côté du Virtus Entella.

  • Le stade :

Le stade communal de Chiavari a été inauguré en 1933 et se situe, comme son nom l’indique, à Chiavari, ville italienne située en Ligurie, région du Nord-Ouest de l’Italie. Rénové ou restructuré à maintes reprises (1935, 2005-2006, 2008, 2010-2011, 2013 et 2015), le stade possède une capacité de 5500 place es assises, le classant ainsi parmi les plus petits de la Serie B actuelle.

  • Notre pronostic : 16ème

Nous pronostiquons une seizième place finale synonyme de maintien pour le Virtus Entella en cette nouvelle saison 2019/2020. En effet, nous voyons les biancazzurri suffisamment armés pour s’éviter une nouvelle redescente en Serie C, grâce notamment à un mercato ambitieux et intelligement géré (arrivées de Schenetti, Settembrini, Sala, Coppolaro…). Et cela tombe bien, puisque l’unique objectif des hommes de Roberto Boscaglia sera de se maintenir en Serie B cette saison… Et plus si affinités.

Théo Sivazlian et @dajeVale sur Twitter.

Preview 2019/2020 : Venezia FC

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la présentation du Venezia FC !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Yuri Senesi (libre, Olbia), Franco Zuculini (libre, CA Colón), Mario De Marino (libre, Palermo), Antonio Marino (libre, Lecce), Gabriele Mancin (libre, Adriese), Alberto Pomini (libre, Palermo), Mattia Aramu (libre, Siena), Luca Fiordilino (libre, Palermo), Adriano Montalto (prêt, US Cremonese), Michele Cremonesi (libre, SPAL), Lorenzo Lollo (libre, Empoli), Antonio Junior Vacca (libre, Parma), Gian Filippo Felicioli (libre, Milan), Alessandro Fiordaliso (prêt, Torino), Pietro Ceccaroni (prêt, Spezia Calcio), Nicolò Casale (prêt, Hellas), Ivan Lakicevic (prêt, Genoa), Lorenzo Gavioli (prêt, Inter), Alessandro Capello (libre, Cagliari)

–> Ils s’en vont : Gabriele Mancin (prêt, Porto Viro), Simone Bentivoglio (libre, Siena), Stefano Camerlengo (libre, Chieti FC), Davide Facchin (libre, Como), Andre Schiavone (libre, Bari), Guiseppe Caccavallo (libre, Carrarese), Guglielmo Vicario (Cagliari), Francesco Cernuto (libre), Agostino Garofalo (libre), Gianni Fabiano (libre), Matteo Bruscagin (libre), Maurizio Domizzi (libre), Giuseppe Zampano (libre), Cristiano Lombardi (retour de prêt, Lazio), Jacopo Segre (retour de prêt,Torino), Marco Pinato (retour de prêt, Sassuolo), Mattia Zennaro (retour de prêt, Genoa), Alessandro Rossi (retour de prêt, Lazio), Robert Mazan (retour de prêt, Cela Vigo), Mauro Coppolaro (retour de prêt, Udinese)

Soit un total de 19 arrivées majeures contre 20 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

Venezia se dirige cette saison vers un schéma en 4-3-1-2 sous les ordres de son nouvel entraîneur, Alessio Dionisi. Le tout avec une équipe totalement remaniée par rapport à la triste saison passée… Dans les buts, nous retrouvons ainsi Lezzerini avec, devant lui, une charnière centrale orpheline du grand Domizzi mais qui n’en reste pas moins compétitive avec Modolo, nouveau capitaine et Cremonesi, arrivé en prêt cet été depuis la SPAL. Sur les côtés, deux autres joueurs prêtés devraient s’imposer en tant que titulaires : Felicioli (depuis le Milan AC) et Fiordaliso (depuis le Torino). Idem au milieu où tout change ! Fiodilino, arrivé depuis Palerme, prendrait place en tant que milieu défensif. Devant lui, nous retrouvons deux joueurs d’expérience qui risquent de faire énormément de bien aux arancioneroverdi cette saison : Lollo, arrivé depuis Empoli et Franco Zuculini, arrivé depuis le Club Atlético Colon en Argentine. Le prometteur Aramu, recrue arrachée à Siena, devrait quant à lui prendre part dans un rôle de numéro 10… En soutien de deux avant-centres : Di Mariano et Bocalon, qui auront tous deux une forte concurrence cette saison (Capello, Montalto, Zigoni…)

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Une charnière centrale (Modolo et Cremonesi) solide, expérimenté, rompue aux joutes de la Serie B. Deux latéraux (Felicioli et Fiordaliso) jeunes, prometteurs, en particulier pour le premier cité qui a déjà passé une saison intéressante en prêt à Perugia l’an dernier. Énormément de choix de qualité possibles au milieu (Fiodilino, Lollo, Zuculini, Caligara, Suciu, Gavioli, Maleh…), ce qui offre à Dionisi la possibilité d’opter pour des schémas tactiques différents. Un plus toujours appréciable… Avoir réussi à s’attacher les services d’un Mattia Aramu, arrivé cet été depuis Siena, qui est annoncé comme l’un des joueurs à suivre de près cette saison. Il évolue au poste de numéro 10…

– : Les dirigeants vénitiens ont voulu faire table rase de la piteuse saison dernière terminée à la 14ème place en chamboulant tout l’effectif et surtout, un 11 de départ où seuls 3-4 titulaires subsistent. Très bien, mais il va falloir sûrement du temps à ce groupe pour se connaître et acquérir ensemble des repères, des automatismes… Données préjudiciables en début de saison. Venezia ne possède également pas à l’heure actuelle un avant-centre qui a inscrit plus de 10 buts l’an dernier… Mais plutôt un empilement de buteurs avoisinant ce total (Bocalon, Capello, Montalto, Zigoni…). Là encore, un manque de clarté, de hiérarchie à ce poste pourtant si primordial peut conduire Dionisi à tâtonner toute la saison sans trouver la formule gagnante…

  • Le « Mister » :

Entraîneur italien méconnu âgé de 39 ans, Alessio Dionisi sort d’une belle saison en Serie C avec Imolese, où il ratera de peu la montée en Serie B après une élimination en quarts de playoffs. En effet, avec Imola, Dionisi a glané une belle moyenne d’1,68 points par match en 50 rencontres disputées… un bilan assez similaire durant ses précédentes années à Borgosesia et à Fiorenzuola qui lui a donc permis de prendre les rênes d’un Venezia sous la coupe de son président italo-américain Joe Tacopina. Cet adepte du 4-3-1-2, schéma tactique qu’il devrait d’ailleurs installer dans la cité des Doges, va cette année faire face à son premier grand défi dans sa jeune carrière d’entraîneur : à savoir redresser un Venezia moribond, repêché de dernière minute en juin dernier à cause des déboires palermitaines. Pour ce faire, Dionisi pourra en tout cas s’appuyer sur un effectif bien plus compétitif, renforcé par de nombreux talents (Felicioli, Aramu, Fiodilino…) et des joueurs expérimentés (Lollo, Zuculini, Cremonesi…). Et si l’alchimie prend, pourquoi ne pas rêver des playoffs… Où Venezia était en demi-finale il y a deux ans seulement.

  • LE joueur frisson à suivre :

Il y a Maxi Lopez, de retour à Crotone… Et il y a un autre argentin, Franco Zuculini, lui aussi de retour en Italie, mais à Venezia cette fois-ci. Milieu central âgé de 28 ans, Zuculini évoluait la saison dernière au Club Atlético Colon, où il a disputé une quinzaine de rencontres en Superliga argentine mais n’a guère brillé. Celui qui n’est pas à confondre avec son frère Bruno, qui évolue actuellement à River Plate, est un joueur expérimenté (passé notamment par Hoffenheim, Zaragoza, Bologne, le Hellas Verona…) en pleine force de l’âge, qui a déjà disputé plus d’une soixantaine de rencontres sur le sol italien. Assez petit (1m76 seulement), Zuculini est à la fois un milieu de terrain grognard, harceleur, gratteur de ballons… Mais également parfois capable de marquer et de faire marquer, bien que limité techniquement. La preuve en est puisque le natif de La Rioja, en Argentine a d’ores et déjà ouvert son compteur but avec les vénitiens en Coupe d’Italie. Dionisi devrait, cette saison, en faire l’un des hommes forts de son équipe et plus particulièrement de son milieu, où son association avec Lollo sera sûrement très intéressante… A suivre !

Merci au spécialiste du football argentin, @CanchaArgentina sur Twitter, pour son regard sur le joueur !

  • La possible révélation de cette saison :

Après une bonne saison à Siena l’an passé (8 buts et 6 passes décisives en 34 rencontres disputées), Mattia Aramu sera le numéro 10 capable de marquer et faire marquer à Venezia. A 24 ans, le joueur formé au Torino possède cette année une réelle chance de s’imposer en Serie B. Pur turinois né dans la région et ayant fait toutes ses classes au Torino (il entre au centre de formation du club dès l’âge de 8 ans), Aramu n’a jamais vraiment eu l’occasion de prouver sa valeur à Turin. Ailier gaucher relativement complet, il est devenu un joueur important de la Primavera avec laquelle il évolue jusqu’à ses 19 ans. Grâce à ses performances convaincantes, il est ensuite appelé en équipe première en 2013-14 avant d’être prêté, année après année, dans des clubs de division inférieure. Il ne jouera finalement que deux matchs en pro pour le Torino, un en coupe d’Italie et le second en championnat, sans inscrire le moindre but ou délivrer de passe décisive. Ses qualités principales sont athlétiques, avec une pointe de vitesse au-dessus de la moyenne et une activité relativement intéressante. Il est également plutôt intelligent dans le jeu et peut occuper tout le front de l’attaque (des ailes à la pointe en passant par l’attaquant en retrait), mais ne parvient pas à se démarquer réellement techniquement : il dispose de la palette complète de l’attaquant (centres, passes, tirs, décisions), mais il reste moyen partout et n’excelle dans aucun domaine, à l’exception peut-être des corners qu’il tire très bien. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison qu’il n’a pas été conservé au Toro, son club de toujours, où la concurrence est largement supérieure… Mais à Venezia, Aramu sera sûrement un des rouages essentiels de cette formation new-look : la preuve en est en ce début de saison où, en trois rencontres disputées, le natif de Ciriè a déjà inscrit deux buts et délivré une passe décisive. A lui de continuer sur cette voie pour enfin se révéler !

Un immense MERCI à @Torino_France sur Twitter pour son analyse précise sur le joueur ! N’hésitez pas à aller le suivre !

  • Le stade :

L’un des plus beaux terrains de jeu de la péninsule italienne. Le plus romantique, ça, c’est certain…

Le stade Pier Luigi Penzo a été inauguré en 1913, à Venise, ville portuaire du nord-est de l’Italie située sur les rives de la mer Adriatique. Rénové en 1991, 2007, 2015 et 2017 (!), il est doté d’une capacité de 7371 places assises… Et possède surtout deux grandes particularités, dont l’une est unique : le stade est le deuxième plus vieux terrain de jeu dédié au calcio après le Luigi-Ferraris de Gênes… Et il s’agit surtout du seul stade où les joueurs et les tifosi doivent arriver en buteur, un fait rarissime !

  • Notre pronostic : 13ème

Nous pronostiquons une treizième place pour Venezia en cette nouvelle saison 2019/2020. Mais un peu par défaut, car il est difficile d’y voir clair pour un club qui a tout chamboulé à son intersaison, y compris son entraîneur (avec l’arrivée d’Alessio Dionisi). C’est un peu quitte ou double cette saison pour les arancioneroverdi : soit le mix prend et alors ils seront en mesure de viser potentiellement les playoffs… Soit cela ne prend pas et dans ce cas, il faudra s’attendre à une saison assez décevante, dans le moyenne. Reste enfin l’inconnue Dionisi, lui entraîne pour la première fois une équipe à cet échelon…

Théo Sivazlian et @dajeVale sur Twitter.

Preview 2019/2020 : Trapani Calcio

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la présentation du Trapani Calcio !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : M’Bala Nzola (350 000 euros, Carpi), Nikola Jakimovski (libre, AE Larisa), Gregorio Luperini (libre, Pistoiese), Giuseppe Stancampiano (libre, Anagni), Cristian Cauz (prêt, Parma), Michele Fornasier (prêt, Parma), Andrea Colpani (prêt, Atalanta), Stefano Scognamillo (libre, Parma), Lorenzo Del Prete (libre, Juventus U23), Marco Carnesecchi (prêt, Atalanta), Antonio Candela (prêt, Genoa), Luigi Scaglia (libre, Parma)

–> Ils s’en vont : Andrea Scrugli (libre, Triestina), Antonino Musso (libre, Salernitana), Dario Ingrassia (libre, AC Legnago), Desiderio Garufo (libre, Reggina), Francesco Frosali (libre, San Donato), Michel Franco (libre, Monza), Ludovico D’Angelo (libre), Riccardo Ferrara (libre), Enrico Canino (libre), Michael Girasole (libre), Marco Toscano (retour de prêt, Palermo), Davide Matsaj (retour de prêt, Parma), Juan Ramos (retour de prêt, Parma)

Soit un total de 12 arrivées majeures contre 13 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

Il s’agit là de la composition d’équipe choisie par Baldini lors de la première journée de championnat, contre Ascoli (défaite 3-1). Et à quelques exceptions près, celle-ci ne devrait guère évoluer. Donnée particulière : la défense se compose de quatre joueurs sur cinq arrivés en provenance de Parma ! Dans les buts, malgré la concurrence du jeune Carnesecchi, c’est bien Dini (prêté par Parma) qui protégera les cages des granati. Devant lui, nous retrouvons une défense centrale tout nouvelle : Fornasier, en prêt depuis le club d’Emilie-Romagne, et Scognamillo, arrivé libre lui aussi de là-bas. Cauz (prêté par Parma) occupera le côté défensif gauche tandis que Luperini, en féroce concurrence avec Del Prete, pourrait bien évoluer à droite. Se dessine ensuite un milieu à trois composé de notre marseillais Taugourdeau en numéro 6, et de Colpani (prêté par l’Atalanta) et Aloi en relayeurs. Enfin, devant, nous retrouvons le nord-macédonien Jakimovski à gauche, le troyen N’Zola à droite… Et le vétéran Evacuo (37 ans) en pointe.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Un milieu de terrain (Taugourdeau, Colpani, Aloi) très intéressant, à la fois jeune et expérimenté, qui pourrait bien être une des clés pour le jeu que veut mettre en place Baldini. Surtout qu’en cas de pépins, il y a du monde derrière (Scaglia, Corapi, Luperini…). Quelques espoirs prometteurs (Colpani, Aloi, Candela, N’Zola…) qui apportent fraîcheur et dynamisme dans un groupe où l’on retrouve beaucoup de trentenaires.

– : Un gardien de but (Dini) et une défense (Cauz, Fornasier, Scognamillo et Luperini) qui n’apportent pas vraiment, sur le papier, les garanties nécessaires pour pouvoir se maintenir en Serie B. La preuve en est à Ascoli, lors du premier match, où les granati ont pris l’eau… 5trois buts encaissés dont un contre leur camp). Manque de solutions durables au poste de numéro 9. Car Evacuo se fait vieillissant (37 ans) et derrière, il ne nous paraît pas que le seul Pettinari, prêté par Lecce (deux buts la saison passée), peut être une solution viable, de qualité… Idem sur les côtés où Jakimovski et N’Zola ont tout à prouver à l’échelon supérieur. Encore plus pour le premier cité, très instable…

  • Le « Mister » :

Arrivé cet été en provenance de la Primavera de la Juventus, Francesco Baldini a réalisé une saison assez moyenne avec les jeunes de la Vecchia Signora. En témoigne cette statistique : il n’a remporté qu’1,41 points par match en moyenne en 32 rencontres managées. Avec dans ses mains une équipe nouvellement promue à ce niveau, Baldini devra tâcher de trouver un équilibre pour Trapani tout en veillant à développer les jeunes déjà présents pour espérer rester dans le championnat plus d’une année. Vaste chantier pour le natif de Massa… Âgé de 45 ans, Baldini pourra s’appuyer sur son expérience de joueur de haut niveau (passé notamment par le Napoli, le Genoa ou encore Perugia) afin d’éviter aux siciliens de faire l’ascenseur. Cet adepte du 4-3-3, qu’il devrait d’ailleurs installer à Trapani, peut en tout cas déjà compter sur quelques joueurs clés comme Taugourdeau, Colpani ou encore Evacuo pour en faire les hommes de base de son dispositif. Reste à voir si cela suffira pour ne pas redescendre en Serie C…

  • LE joueur frisson à suivre :

Milieu de terrain défensif français âgé d’une trentaine d’années, Anthony Taugourdeau fut, la saison passée, le rouage essentiel du 11 titulaire de Trapani. En effet, le marseillais de naissance a disputé 34 matchs en Serie C l’an dernier… Pour un joli bilan de 6 buts inscrits, dont l’un lors du match retour de la finale des playoffs contre Piacenza ! Adoré des tifosi pour sa combativité mais également pour sa faculté à créer des situations dangereuses, Taugourdeau n’a pourtant pas toujours brillé sous les couleurs siciliennes, lui qui avait par exemple été envoyé en prêt à… Piacenza. Sacrée ironie ! C’est depuis de l’histoire ancienne pour celui qui a évolué toute sa carrière professionnelle entre Serie B, C et D… Italien d’adoption, Taugourdeau devra cette saison mettre à profit toute son expérience des différentes divisions écumées afin de maintenir à flot un Trapani qui, à défaut de joueurs « stars », aura bien besoin d’un leader tel que notre français pour se sauver…

  • La possible révélation de cette saison :

Cocorico ! 🇫🇷

Une fois n’est pas coutume, ce sont deux français que nous avons choisi de mettre en avant dans les rubriques de nos joueurs à suivre. Le premier étant donc Anthony Taugourdeau… Le second se nomme M’Bala Nzola. Jeune avant-centre âgé de 23 ans, capable d’occuper toutes les positions offensives (il joue la plupart du temps sur le côté droit), Nzola a été définitivement transféré cet été à Trapani en provenance de Carpi (pour 350 000 euros)… Le tout après un exercice précédent assez convaincant avec les siciliens : en 33 matchs de Serie C disputés, Nzola avait réussi à inscrire 8 buts, total plus qu’honorable pour un second attaquant. Troyen de naissance, cet angolais d’origine n’a plus de temps à perdre s’il veut enfin lancer sa carrière : la Serie B étant un parfait tremplin pour les jeunes joueurs en devenir, comme lui. Son début de saison est en tout cas d’ores et déjà intéressant, puisqu’Nzola a réussi à ouvrir son compteur but en Coupe d’Italie. Reste désormais à répéter la même chose en Serie B le maximum de fois possibles pour cet attaquant rapide, bon technicien et qui n’a pas froid aux yeux. C’est ce qu’espère tout le peuple granata dans sa mission survie…

  • Le stade :

Le stade Polisportivo Provinciale a été inauguré en 1960 à Trapani, chef-lieu de la province du même nom qui se situe en Sicile, dans le sud de l’Italie. Rénové en 1987, le stade est doté d’une capacité de 7000 places assises, ce qui fait de lui l’un des plus petits du championnat.

  • Notre pronostic : 19ème

Malheureusement pour eux, nous pronostiquons une dix-neuvième place pour Trapani en cette nouvelle saison 2019/2020. En effet, au vu de la qualité de l’effectif existant, nous ne voyons guère de miracles pour les hommes d’un Francesco Baldini qui, nouvel arrivant, ne possède lui aussi pas la même expérience qu’un Vincenzo Italiano, entraîneur de la remontée de l’an passé, depuis parti au Spezia Calcio… Cette saison s’annonce très compliquée pour Trapani et, comme dans toutes les missions de maintien, il faudra espérer empocher le maximum de points à domicile pour croire en sa chance.

Théo Sivazlian et @dajeVale.

Preview 2019/2020 : Spezia Calcio

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la présentation du Spezia Calcio !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Elio Capradossi (1M, Roma), Salva Ferrer (500 000 euros, Gimnàstic), Delano Burgzorg (300 000 euros, De Graafschap), Vicenzo Pinto (libre, Benevento), DJ Buffonge (libre, Manchester United), Titas Krapikas (libre, Sampdoria), Juan Ramos (libre, Parma), Riccardo Marchizza (libre, Sassuolo), Alessandro Bordin (libre, AS Roma), Martin Erlic (libre, Sassuolo), Leonardo Benedetti (libre, Sampdoria), Federico Ricci (prêt, Sassuolo), Simone Scuffet (prêt, Udinese), Sveinn Aron Gudjohnsen (retour de prêt, Ravenna)

–> Ils s’en vont : David Okereke (8M, Brugge), Matteo Bachini (libre, Arzignano), Nicolò Manfredini (libre, Benevento), Michael D’Eramo (prêt, Rimini), Matteo Figoli (prêt, Pianese), Tommaso Augello (prêt, Sampdoria), Pietro Ceccaroni (prêt, Venezia)

Soit un total de 14 arrivées majeures contre 7 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

C’est désormais l’ex-futur espoir de la Squadra Azzurra au poste de gardien de but, Scuffet, qui devrait protéger cette saison les filets bianconeri. Devant lui, nous retrouvons une défense centrale alliant expérience (Terzi, 35 ans) à jeunesse (Capradossi, 23 ans). Sur les côtés, l’espagnol Ramos prêté par Parma et l’italien Vignali occuperont respectivement les couloirs gauche et droit. Au milieu, Matteo Ricci devrait occuper un rôle de pur milieu défensif, juste devant la défense, tandis que les inamovibles Bartolomei et Mora évolueront juste un cran au-dessus. Enfin, se dessine en attaque un nouveau trio offensif composé du nouvel arrivant néerlandais Delano à gauche, du second frère Ricci, Federico (en prêt depuis Sassuolo) à droite… Et de l’expérimenté Galabinov en pointe.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : N’avoir perdu qu’un seul joueur clé (Okereke) et avoir réussi à renforcer avec brio ou non, seul le temps le dira, une équipe toujours plus compétitive en apparence. L’arrivée du second frère Ricci, Federico, pourrait bien remplacer le vide laissé par la départ d’Okereke. Le tout avec une intégration forcément facilitée… Un savant mélange alliant à la fois joueurs d’expérience confirmés (Bartolomei, Mora, Galabinov…) et jeunes pousses en quête d’affirmation (Capradossi, Ramos, Delano…). Le tout encadré par des tauliers tels que Terzi, Scuffet ou encore Mora, cela pourrait bien être explosif !

– : L’incertitude Scuffet, qui n’a disputé que 10 rencontres en SuperLig turque la saison dernière et n’a jamais pu revenir au niveau qui était le sien lorsqu’il évoluait à l’Udinese. A suivre… Un manque de profondeur pour le poste de numéro 9, Galabinov n’ayant pas vraiment donné satisfaction l’an passé avec seulement six petits buts… Et pourtant personne pour véritablement le mettre en concurrence, si ce n’est le fils Gudjohnsen. C’est léger, et il va donc falloir recruter assez vite à ce poste primordial sous peine de quelques déconvenues…

  • Le « Mister » :

Après avoir repris et emmené Trapani d’une main de maître en Serie B (un bilan de 27 victoires, 11 nuls et 9 défaites), Vincenzo Italiano a finalement décidé de quitter le navire sicilien et de s’engager en Ligurie, avec le Spezia Calcio. L’italo-allemand, car natif de Karlsruhe en Allemagne, va bénéficier cette saison d’un effectif à la qualité bien supérieure que celle qu’il avait à Trapani : un effectif totalement en mesure de viser les playoffs… Un peu comme chaque année, ce sera donc l’objectif numéro 1 des bianconeri. Âgé de seulement 41 ans, Italiano est un ancien joueur (passé notamment au Hellas Verona, à Padova ou encore à Perugia) récemment retraité. Son expérience au haut niveau lui sera précieuse dans ce nouveau défi qui s’annonce encore un peu plus relevé que celui qui était, la saison passée, de faire monter Trapani. A la Spezia, cet adepte du 4-3-3 a en tout cas toutes les cartes en mains pour réaliser une superbe saison, grâce notamment à une intersaison gérée de fort belle manière. Il n’y a plus qu’à !

  • LE joueur frisson à suivre :

Titularisé dans l’élite à seulement 17 ans (16 rencontres de Serie A en 2013-2014) par son club formateur de l’Udinese, alors mal en point en championnat, Simone Scuffet multiplie alors les prouesses sous les couleurs frioulanes. L’héritier de Gigi Buffon, c’est lui, croit-on. Problème, les bianconeri ne veulent pas griller leur pépite et stoppent son ascension en le renvoyant sur le banc, la saison suivante. En manque de temps de jeu, Scuffet est prêté en Serie B, à l’été 2015. Direction Côme pour un exercice quasi complet… mais une galère sans nom conclue sur une relégation en Lega Pro. Le Como Calcio termine dernier avec seulement… cinq victoires au compteur et use trois entraîneurs (Sabatini, Festa et Cuoghi). Scuffet, lui, se débat avec la 2e pire défense de la division. Pas l’idéal pour lancer une carrière. « Simone a été très bon jusqu’en janvier, ensuite, malheureusement, il a eu un trou », confiait l’un de ses coachs de l’époque, Gianluca Festa, au journaliste de SkySport Gianluca Di Marzio, juste après son éviction en mars 2016. « Il n’a pas réalisé une grande saison, aussi, parce que l’équipe ne l’a clairement pas aidé. Mais il a les moyens et le potentiel pour faire une très grande carrière. » Sauf que depuis, rien ne s’est passé comme prévu et à 23 ans, il est grand temps pour Scuffet d’enfin faire redémarrer une carrière en chute libre depuis Udine… A suivre !

  • La possible révélation de cette saison :

Jeune ailier gauche prometteur ayant obtenu sa première sélection U20 avec les Pays-Bas en mars dernier, Delano Burgzorg a réalisé une saison pleine l’an dernier avec De Graafschap, en Eredivisie. Si son ancienne équipe était certes irrégulière, elle a permis de mettre en valeur les qualités du natif d’Amsterdam : en 26 matchs de championnat disputés, Burgzorg a inscrit cinq buts et délivré trois passes décisives. Le tout à seulement 20 ans ! Rapide, fin technicien, pouvant également évoluer dans l’axe ou encore sur le côté droit, le prometteur talent originaire du Suriname pourrait bien trouver à la Spezia un cadre idéal pour se révéler véritablement en Serie B cette saison… Et ainsi combler le vide laissé par le départ d’Okereke. Tout en gardant un oeil sur son principal objectif : jouer dans un futur proche en Serie A.

Merci à l’excellent compte Twitter spécialisé sur le voetbal néerlandais, @foot_NL, pour sa précieuse analyse du joueur !

  • Le stade :

Le stade Alberto-Picco se situe dans la ville de La Spezia, en Ligurie, région du nord-ouest de l’Italie. Inauguré en 1919 et rénové en 2006 et en 2007, il porte le nom d’Alberto Picco, un « alpino » mort héroïquement durant la Première guerre mondiale… Et premier buteur absolu du club bianconero. Le stade est doté d’une capacité de 10 336 spectateurs.

  • Notre pronostic : 7ème

Nous pronostiquons une belle septième place pour le Spezia Calcio en cette nouvelle saison 2019/2020. En effet, comme chaque année (ou presque), les bianconeri devraient pouvoir se qualifier en playoffs sans trop de problèmes, et ce malgré la perte d’un élément clé tel qu’Okereke. Restera ensuite à voir si les figures auront enfin l’occasion, sous les ordres de leur nouvel entraîneur Vincenzo Italiano, de passer plus d’un tour en playoffs…

Théo Sivazlian et @dajeVale sur Twitter.

Preview 2019/2020 : US Salernitana 1919

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place aujourd’hui à la présentation de l’US Salernitana 1919 !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Alessio Cerci (libre, Ankaragücü), Antonino Musso (libre, Trapani), Biagio Morrone (libre, Juventus), Mirko Esposito (libre, Siena), Luigi Carillo (prêt, Genoa), Cristiano Lombardi (prêt, Lazio), Andreas Karo (prêt, Lazio), Pawel Jaroszynski (prêt, Genoa), Marco Firenze (prêt, Crotone), Niccolò Gianetti (prêt, Cagliari), Patryk Dziczek (prêt, Lazio), Jean-Claude Billong (prêt, Benevento), Sofian Kiyine (prêt, Lazio), Maoudo Diallo (libre, Uni Oviedo)

–> Ils s’en vont : Guillaume Gigliotti (100 000 euros, Crotone), Iacopo Cernigoi (prêt Sambenedettese), Raffael Pucino (libre, Ascoli), Hysen Memolla (libre, Kokkolan), Vincenzo Garofalo (libre, Sambenedettese), Sofian Ahmed-Kadi (prêt, Foggia), Giovanni Cappiello (libre, Nola), Raffaele Schiavi (Cosenza), Alessandro Bernardini (libre), Davide Di Gennaro (retour de prêt, Lazio), André Anderson (retour de prêt, Lazio), Tagio Casasola (retour de prêt, Lazio), Djavan Anderson (retour de prêt, Lazio), Joseph Minala (retour de prêt, Lazio)

Soit un total de 14 arrivées majeurs contre 14 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

Guidée par son nouveau technicien, Gian Piero Ventura, la Salernitana devrait cette année changer son schéma tactique : abonnée au 4-4-2 ou au 4-3-3, elle devrait évoluer cette saison en 3-5-2. Dans les buts, nous retrouvons Micai avec devant lui trois nouvelles recrues de la casa granata : Billong, défenseur costaud physiquement, Karo, arrivé en prêt de la Lazio et Jaroszynski, arrivé lui aussi en prêt mais du Genoa. Au milieu, le nouveau capitaine Di Tacchio sera le métronome tandis que Firenze et Akpa Akpro se chargeront de le relayer. Sur les côtés, Kiyine et Lombardi auront de l’espace pour mettre en oeuvre leur rapidité, leur fantaisie alors que devant, nous retrouvons un duo composé du gambien Jallow au côté du nouvel arrivant, Giannetti.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Certainement la grande créativité sur les ailes (Kiyine et Lombardi). Un milieu de terrain (Di Tacchio, Firenze et Akpa Akpro) technique et compact. L’attaque (Jallow et Giannetti), si elle est bien coordonnée, se révèlera sans doute très efficace… Et ce fut même déjà le cas lors de la première rencontre de championnat face à Pescara (victoire 3-1… Doublé de Jallow et un but de Giannetti).

– : Depuis deux saisons, la Salernitana est assez démunie sur le flanc gauche et cela risque de lui porter préjudice pour la suite. La défense est toute nouvelle, donc en mal de repères, d’automatismes… Et surtout composée de défenseurs forts physiquement et non techniquement. Ce qui pourrait être un problème lorsqu’elle rencontrera des attaquants rapides… Enfin, même si Micai est un gardien tout à fait correct, il lui arrive quelquefois d’être distrait.

  • Le « Mister » :

Gian Piero Ventura. Son échec avec la Nazionale en 2018 est encore dans toutes les têtes… Bien qu’il est réducteur de limiter la carrière du génois à ce sombre épisode. En tant que joueur, Ventura a grandi au sein des équipes de jeunes de la Sampdoria mais sans jamais réussir à s’imposer en équipe première. L’italien, désormais âgé de 71 ans, a joué quasi exclusivement en Serie D : un an avec la Sestrese, puis à l’Enna (équipe alors néopromulguée en Serie C lors de la saison 1970-1971), où il est resté quatre ans avec les siciliens. Ventura a ensuite été transféré à la Sanremese où il a joué deux ans et enfin à la Novese, là aussi pour deux années, passage concluant sa carrière de joueur. En tant qu’entraîneur ensuite, il a effectué de véritables « miracles » footballistiques en entraînant Pisa, Bari et surtout le Torino. Et logiquement, après ces expériences en clubs, Ventura a donc entraîné la Squadra Azzurra. La suite de l’histoire, tout le monde la connaît : finissant second du groupe des qualifications à la Coupe du Monde 2018 en Russie (perdant au Bernabeu la confrontation directe contre l’Espagne), cela oblige l’Italie à disputer une rencontre dite de « barrage » aller-retour, où elle retrouve la Suède. Perdant le match aller en terres scandinaves, gli Azzurri ne purent obtenir plus qu’un nul lors du match retour au célèbre Giuseppe-Meazza (ou San Siro, c’est selon) de Milan… Et c’est ainsi que pour la première fois depuis 1958, l’Italie ne fut pas invitée à participer à une phase finale de Coupe du Monde. Un véritable drame national. Autant contesté pour sa faillite sportive que pour ne pas avoir immédiatement démissionné de son poste après cette débâcle, Ventura a fini par être licencié par la FIGC le 15 novembre 2018. Et si l’italien a fini par retrouver un banc au terme de la saison dernière, du côté du Chievo en Serie A, il n’y resta pas longtemps non plus, le tout pour un bilan désastreux : trois matchs, trois défaites et une démission. A 71 ans, ce nouveau défi sonne donc comme l’un des derniers pouvant redorer son blason pourtant glorieux avant l’expérience nationale italienne… Ces débuts avec la Salernitana sont en tout cas prometteurs : trois matchs disputés, deux points obtenus en rencontre par moyenne. A suivre !

  • LE joueur frisson à suivre :

De retour parmi les granati après un an passé en Serie A, Sofian Kiyine va disputer sa deuxième saison en Serie B, lui qui était tant désiré par Gian Piero Ventura. Classe 1997, dans le viseur de la sélection nationale marocaine (car bi-national, étant né à Verviers en Belgique) et avec une marge de progression impressionnante, Kiyine peut littéralement exploser cette saison. Transféré cet été du Chievo Verona à la Lazio qui l’a immédiatement envoyé en prêt à la Salernitana, le fantaisiste marocain âgé de 20 ans a déjà démontré il y a deux saisons de cela qu’il est un véritable homme à tout faire au milieu. En effet, Kiyine est tout aussi bien capable de passer d’une position centrale à latérale sans déséquilibrer l’équipe grâce à son pied droit délicat, précis, très dangereux sur des tirs de loin ou des centres. La saison dernière passée avec le Chievo fut une faillite plus pour le club, relégué, que pour lui, où le belgo-marocain a accumulé un peu d’expérience et des séquences de jeu intéressantes. Lors de cette pré-saison avec la Salernitana, Kiyine a en tout cas beaucoup bougé, beaucoup tenté dans un rôle d’ailier gauche qui lui a parfaitement convenu : il a ainsi marqué deux buts et réalisé des passes décisives importantes pour la confiance. Le président Lotito ne s’y est d’ailleurs pas trompé, lui qui a levé son option d’achat d’une valeur de 750 000 euros au Chievo pour lui proposer un contrat de quatre ans à la Lazio. Cette belle preuve de confiance satisfait également Ventura, lui qui avait eu l’occasion d’apprécier Kiyine lors de sa brève parenthèse gialloblù

  • La possible révélation de cette saison :

Après une opération « flash », la Salernitana s’est attachée cette saison les services d’un certain Patryk Dziczek. Le talentueux joueur polonais arrive en prêt à Salerno grâce à la Lazio, club qui partage le même propriétaire qu’I granati : Claudio Lotito. Venu rejoindre l’effectif de Gian Piero Ventura, le milieu central, excellent récupérateur, fait de son dynamisme sa caractéristique principale. Doté également d’une bonne technique, Dziczek peut être considéré comme un gratteur de ballons aux sept poumons. Des caractéristiques similaires à celles de Francesco Di Tacchio avec qui il évoluera probablement au milieu. Malgré son jeune âge (21 ans seulement), Dziczek totalise depuis la saison 2014-2015 (!) 60 apparitions et 4 réalisations sous le maillot du Piast Gliwice. D’ailleurs, la saison dernière, il a même remporté le championnat polonais avec son club, étant un rouage essentiel de sa formation : 33 rencontres disputées pour 3 buts inscrits ! Dziczek s’étant même payé le luxe de participer à deux matchs d’Europa League…

  • Le stade :

Le stade communal Arechi est le principal centre sportif de Salerno, en Campanie, dans le sud de l’Italie. Situé via Salvador Allende, le stade accueille bien évidemment les matchs à domicile de l’équipe locale, la Salernitana, mais aussi occasionnellement des manifestations religieuses (catholiques) et des concerts. Le stade porte le nom d’Arechi II, prince et duc lombard ayant vécu au VIIème siècle qui a déplacé la cour du duc de Benevento à Salerno, réorganisant ainsi l’aspect urbanistique et défensif de la ville. De cet épisode historique en est resté un surnom : « Principe degli stadi ». Plus récemment, en 2019, le stade a accueilli quelques rencontres (dont la finale du tournoi masculin) des XXX Universidade.

  • Notre pronostic : 6ème

Nous pronostiquons une belle sixième place pour la Salernitana en cette nouvelle saison 2019/2020. En effet, après une saison catastrophique l’an dernier où les granati se sont sauvés d’un cheveu en playout contre Venezia (après une triste quinzième place finale), les hommes du nouvel entraîneur Gian Piero Ventura doivent se racheter. Tout comme le dernier cité qui a un blason à redorer… Et au vu du début de saison et des forces en présence, une qualification en playoffs semble être un objectif totalement envisageable.

La squadra @SalernoSport24 su Twitter.

Preview 2019/2020 : Pordenone Calcio

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la présentation du Pordenone Calcio !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Michele Di Gregorio (prêt, Inter), Michele Camporese (libre, Foggia), Alessandro Vogliacco (prêt, Juventus), Luca Zanon (libre, Fiorentina), Lucas Chiaretti (libre, Foggia), Davide Mazzocco (prêt, SPAL), Tommaso Pobega (prêt, Milan), Roberto Zammarini (prêt, Pisa), Leonardo Candellone (prêt, Torino), Gaetano Monachello (prêt, Atalanta), Luca Strizzolo (prêt, Cremonese)

–> Ils s’en vont : Simone Perilli (prêt, Pisa), Massimo Facchinutti (libre, Cjarlins Muzane), Flavio Lonoce (fin de prêt, Juventus), Marco Meneghetti (fin de prêt, SPAL), Filippo Damian (fin de prêt, Robur Siena), Gianluca Frabotta (fin de prêt, Bologna), Emanuele Berrettoni (fin de carrière), Simone Magnaghi (prêt, Teramo), Matteo Rover (fin de prêt, Inter)

Soit un total de 11 arrivées majeures contre 9 départs majeurs pour un mercato « low-cost ».

  • Le 11 type probable :

Bindi devrait une nouvelle fois protéger les buts neroverde cette saison. Devant lui, sera sûrement reconduit exactement la même défense qui a donné entièrement satisfaction l’an dernier : Barison et le capitaine Stefani dans l’axe, De Agostini à gauche et Semenzato à droite. Au milieu, nous retrouvons là aussi deux habitués : Burrai et Gavazzi, tandis que le jeune Pobega prêté par le Milan AC devrait parvenir à se frayer un chemin. Enfin, en attaque, nous retrouvons les inévitables Candellone et Ciurria accompagnés désormais de Strizzolo, prêté par la Cremonese, en pointe.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Pour bâtir son groupe 2019/20, Pordenone s’est appuyé sur l’ossature de la saison précédente. En effet, plus de la moitié de l’effectif était déjà présent pour obtenir cette promotion historique pour le petit club du Frioul, passé du cinquième au deuxième échelon national en l’espace d’une décennie (2008 à 2019). Les Ramarri s’appuieront donc sur la dynamique de l’année dernière où l’équipe a dominé son groupe de la tête et des épaules.

– : La grande faiblesse de l’équipe devrait être son inexpérience à ce niveau. Si c’est une grande première pour le club, ça l’est aussi pour la très grande majorité de l’effectif. L’autre faiblesse est le manque de moyens financiers obligeant les dirigeants à réaliser un mercato malin (ou low cost) avec beaucoup de prêts et des arrivées de joueurs libres. Enfin, même si le déplacement n’est pas long, même si l’Udinese a mis en vente des abonnements couplés pour fédérer ses tifosi derrière le petit poucet et miser sur le patriotisme local, évoluer à la Dacia Arena pourrait être un (petit) handicap pour Pordenone.

  • Le « Mister » :

Entraîneur très expérimenté, avec un parcours de près de trois décennies, initié en 1992 sur le banc de Sevegliano, Attilio Tesser a réussi l’exploit de promouvoir Pordenone en Serie B pour la première fois de son histoire. Pour réaliser cette belle performance, cet ancien latéral droit passé notamment par Naples et l’Udinese au cours de sa carrière de joueur s’est appuyé sur une défense imperméable (la meilleure de son groupe de Serie C, à égalité avec Fano … 20ème et relégué en Serie D) et un schéma tactique en 4-3-3. Son équipe n’a concédé que trois défaites au total et a même terminé la saison invaincue à l’extérieur. Offensivement, Candellone (à nouveau prêté par le Toro cette saison) s’est montré très réaliste devant le but avec 15 réalisations. Tesser connait bien la Serie B pour y avoir déjà dirigé plusieurs équipes (Triestina, Mantova, Novara, Ternana, Avellino et la Cremonese). Son expérience sera inévitablement un atout de poids pour essayer de décrocher le maintien. L’objectif N°1 pour le promu.

  • LE joueur frisson à suivre :

Alberto Barison, défenseur central « classe » 1994, est l’un des protagonistes de la montée en Serie B. Ce garçon modeste, qui s’inspire aussi bien de son idole Fabio Cannavaro que de son coéquipier et capitaine Mirko Stefani pour sa progression, a montré de belles qualités défensives. Mais également offensives. Avec 6 buts inscrits dont 3 lors des deux dernières journées de championnat, il a démontré un réel sens du timing aérien. A 25 ans, ce grand et solide axial d’1M86 connaîtra sa première expérience en Serie B et devrait
être l’un des hommes de base du back 4 pour le « Mister ».

  • La possible révélation de cette saison :

A nouveau prêté au Frioul pour la seconde saison consécutive, Leonardo Candellone voudra rééditer sa belle campagne de Serie C à l’échelon supérieur. Meilleur buteur de son équipe, il est impliqué dans plus d’un quart des buts inscrits par Pordenone (16 buts et 3 assists). Le turinois connaitra sa seconde expérience de sa carrière en Serie B. Lors de la saison 2017/18, il atterrit à Ternana. Mais l’aventure à Terni n’est que de courte durée. Après seulement six mois, et trois apparitions sous le maillot rossoverdi, il quitte l’Ombrie pour l’Alto Adige et Bolzano au F.C. Südtirol. Attaquant longiligne d’1m86 (bientôt 22 ans) pour 70 kg, doté d’un bons sens de la finition, Leonardo évolue sur le côté gauche de l’attaque. De cette position, il rentre souvent vers l’intérieur de terrain pour ouvrir son pied et marquer des buts spectaculaires.

  • Le stade :

Non homologué pour la Serie B, le stadio Ottavio Bottecchia et son vélodrome s’efface pour les rencontres à domicile de cette saison. Comme annoncé par Marco Michelin, le responsable communication du club dans une interview réalisée par le site https://zonemixte.fr, un accord a été trouvé avec les voisins de l’Udinese pour utiliser la Dacia Arena. Située à 53 km de Pordenone, l’enceinte ultra-moderne, entièrement rénovée entre 2013 à 2016 et dotée d’une capacité de plus de 25 000 spectateurs, accueillera les visiteurs des Ramarri pour les 19 matchs de la saison.

  • Notre pronostic : 20ème

Si l’ambition du club du Frioul est de se maintenir pour continuer de
faire croître son projet, cette saison inédite à ce niveau pourrait
s’avérer difficile à cause de l’inexpérience de l’équipe et des
faibles moyens financiers. Le calendrier ne les a pas épargné avec des
oppositions difficiles (Frosinone, Pescara et Benevento) dans les cinq
premières journées. Cependant, les raisons d’espérer sont multiples
pour Pordenone : un entraîneur déjà passé plusieurs fois par la Serie
B, une ossature conservée et un groupe soudé, une dynamique positive
initiée la saison passée avec cette première place sur laquelle
Attilio Tesser va s’appuyer et un soutien régional avec l’appui du
voisin de l’Udinese. Récemment, nous avons même vu plusieurs équipes
connaître deux montées successives pour atteindre la Serie A
(Benevento, Parma, Lecce). Ce serait vraiment inespéré. Mais l’espoir
fait vivre. En attendant, notre pronostic (plus réaliste et moins
romantique) place Pordenone au sein de la zone de relégation.

Par Nicolas Wagner – Twitter: @FriulConnection

Preview 2019/2020 : Pisa Sporting Club 1909

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la présentation de l’AC Pisa 1909 !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Ramzi Aya (libre, Catania), Alessandro Quaini (libre, Genoa), Nicholas Siega (libre, Citadella), Francesco Belli (libre, Virtus Entella), Marius Marin (libre, Sassuolo), Simone Perilli (libre, Pordenone), Elia Giani (libre, Sassuolo), Raul Asencio (prêt, Genoa), Marco Pinato (prêt, Sassuolo), Andrea Meroni (prêt, Sassuolo), Gianmarco Ingrosse (retour de prêt, Foggia)

–> Ils s’en vont : Matteo Voltolini (libre, Reggiana), Claudio Maffei (prêt, Lecco), Giulio Favale (libre, Reggiana), Federico Nacci (prêt, Lecco), Luigi Cuppone (prêt, Monopoli), Andrea Meroni (libre, Sassuolo), Christian Langella (libre, Palermo), Fabrizio Brignani (retour de prêt, Bologna)

Soit un total de 11 arrivées majeures contre 8 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

Après une première journée de championnat disputées à domicile face à Benevento (0-0), nous pouvons nous faire une idée plus précise du schéma tactique de Pisa qui s’articulera en un 3-5-2 modulable en 4-4-2 (avec la montée de De Vitis au milieu). Dans les buts, le jeune et prometteur Gori devrait prendre place. Devant lui se dessine donc une défense à trois, composée de Benedetti et Aya un cran plus bas que De Vitis, qui excelle dans un rôle de stoppeur. Lisi à gauche et Belli à droite joueront eux les pistons. Au milieu, nous retrouvons Verna et l’autrichien Gucher, vice-capitaine de cette équipe, sans oublier Pinato, jeune italien prêté par Sassuolo qui devrait s’imposer en tant que titulaire aux dépens de Marin au fur et à mesure de la saison. Enfin, c’est devant où la concurrence risque d’être la plus grande : nous avons opté pour un duo alliant jeunesse à expérience : soit Asencio, espagnol de 21 ans prêté par le Genoa ,au charismatique Moscardelli, italien de 39 ans et capitaine de cette équipe. Mais Marconi et Masucci auront leur mot à dire, car la hiérarchie est loin d’être définie…

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Une équipe stable, peu rainée, qui ressemble fortement à la triomphante saison passée… Un gage de stabilité et d’automatismes précieux pour tout promu qui souhaite prendre elle meilleur départ possible. Des choix à foison en attaque (Asencio, Moscardelli, Marconi, Masucci, Pesenti…) qui offrent une multitude d’options tactiques. La présence d’un leader aussi charismatique et expérimenté que Moscardelli est une situation bénéfique à l’ensemble de l’équipe.

– : Une défense centrale peu renforcée (seulement Aya qui arrive de Catania) et qui est plutôt habitué à jouer les premiers rôles en Serie… C. Espérons que la marche ne soit pas trop haute. Des latéraux, bien que combatifs, assez moyens (Lisi et Belli), qui risquent de souffrir face aux gros du championnat. Idem pour le milieu (Verna, Pinato et Gucher) qui manque cruellement d’expérience à ce niveau.

  • Le « Mister » :

Regard lointain, déterminé. Luca D’Angelo est un homme pressé. Seulement un an après avoir été nommé à la têt du club nerazzurro, l’italien âgé de 48 ans a réussi à ramener Pisa en Serie B au terme d’une saison certes éprouvante, mais si haletante (3ème place finale dans le groupe A mais victoire finale en playoffs contre la Triestina !) qu’elle fait passer au second plan tout le reste. Avec un tel bilan et de telles statistiques (1,92 points pris par match en moyenne en 53 rencontres managées), D’Angelo fut logiquement maintenu à son poste cet été. Pour cet entraîneur méconnu du grand public, cette saison sonne comme celle d’un combat permanent : doté d’un effectif globalement plus faible que ses adversaires directs au maintien, la lutte sera longue et fatigante… Mais tout est possible le natif de Pescara et ses troupes.

  • LE joueur frisson à suivre :

Davide Moscardelli est éternel. Eternel. Capitaine du club toscan à 39 ans, la plus belle barbe du football va enfin retrouver notre Serie B. Sa Serie B. Championnat qu’il connaît dans les moindres détails après y avoir disputé 258 rencontres (!) pour un total de 75 buts inscrits, Moscardelli n’a rien perdu de sa finition. La preuve : il a inscrit l’an dernier avec Pisa 15 réalisations et délivré 5 passes décisives en 39 rencontres disputées ! Rouage essentiel de la formation de D’Angelo, il demeure un formidable buteur capable de sentir les coups comme personne. Joueur emblématique du club, il ne fait aucun doute que le belge-italien donnera tout ce qu’il a pour maintenir les nerazzurri au second échelon du calcio. Mais pour le bien du football, n’espérons pas que cela soit son cadeau d’adieu…

  • La possible révélation de cette saison :

Au sein d’une attaque vieillissante, la solution de Pisa pourrait s’appeler Raul Asencio. Âgé de 21 ans, l’espagnol débarque en prêt du Genoa. Très bon en Primavera, l’attaquant a depuis vécu des expériences assez compliquées en prêt à Avellino (7 buts en 32 matchs) et, la saison dernière, à Benevento (3 buts en 23 matchs seulement). Encore très jeune et prometteur, Asencio ne peut rester sur ces deux échecs consécutifs et va devoir prouver cette année, au sein d’une équipe jouant le maintien, qu’il a le niveau pour exploser en Serie B et prétendre à plus dans le futur. En attendant, le natif de Villareal, dont l’agent n’est autre que Mino Railoa, va déjà devoir se battre pour une place de titulaires puisqu’il n’y a que deux places pour quatre hommes (lui, Moscardelli, Marconi et Masucci : les trois « M »). Asencio n’y parviendra qu’à la force de sa discipline et d’un travail acharné devant le but qui doivent lui faire (enfin) passer un cap cette saison. tout ce qu’on lui souhaite, à lui et aux tifosi nerazzurri !

  • Le stade :

Il y a pire comme cadre de jeu, vous ne trouvez pas ?

Le stade Romeo Anconetani, plus communément appelé Arena Garibaldi, a été inauguré en 1919 dans la ville de Pise, située en Toscane, au centre-ouest de l’Italie. Depuis 2001, le stade porte le nom de Romeo Anconetani, ancien propriétaire haut en couleurs du club dans les années 1980, lorsque Pise évoluait en Serie A. Le stade possède une capacité de 14869 places assises.

  • Notre pronostic : 18ème

Malheureusement pour les tifosi nerazzurri, nous pronostiquons une dix-huitième place synonyme de relégation en Serie C pour Pisa en cette nouvelle saison 2019/2020. En effet, nous ne voyons guère de miracles pour un effectif limité qualitativement qui aura bien du mal à tenir sur la distance malgré quelques coups d’éclats possibles, comme lorsque de la première journée de championnat et le nul obtenu 0-0 à domicile face à Benevento. Pour arriver à se maintenir, il faudra être ultra-performant à domicile… Et arriver à grappiller quelques précieux points à l’extérieur.

Théo Sivazlian et @dajeVale sur Twitter.

Preview 2019/2020 : Pescara Calcio 1936

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la présentation du Pescara Calcio 1936 !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Matteo Brunori (500 000 euros, Parma), Stefano Sarritzu (libre, SEF Torres), Andrea Di Grazia (libre, Catania), Massimiliano Busellato (libre, Foggia), Riccardo Maniero (libre, Novara), Ivaylo Chochev (libre, Palermo), Cristian Galano (Parma), Andrea Cisco (prêt, Sassuolo), Willy Ta Bi (prêt, Atalanta), Marco Tumminello (prêt, Atalanta), Gennaro Borrelli (Pescara), Luca Palmiero (prêt, Napoli), Andrea Marafini (libre, Pescara)

–> Ils s’en vont : Gaston Brugman (2,5M, Parma), José Machín (2M, Parma), Francesco Zampano (1,5M, Frosinone), Mattia Proietto (300 000 euros, Ternana), Michele Fornasier (libre, Parma), Marco Perrotta (libre, Bari), Giuseppe Scalera (libre, Viterbese), Cristian Bunino (libre, Padova), Lorenzo Paolucci (libre, Reggina), Franck Kanouté (prêt Cosenza), Leonardo Maloku (libre, San Roque), Andrea Gravillon (retour de prêt, Inter), Mirko Antonucci (retour de prêt, Roma), Leonardo Mancosu (retour de prêt, Juventus), Ferdinando Del Sole (retour de prêt, Juventus)

Soit un total de 13 arrivées majeures contre 15 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

Sacrée équipe ! Fiorillo, capitaine, prendra encore place dans les buts biancazzurri cette saison. Devant lui, ses dessine une défense à quatre composée dans l’axe de Bettella et Scognamiglio, tandis que Balzano et Vitturini devraient quant à eux occuper les couloirs gauche et droit. Nous retrouvons ensuite un milieu à trois, avec le prometteur Palmiero prêté par le Napoli en sentinelle : Busellato, arrivé depuis Foggia et l’inévitable Memushaj occuperont eux un poste de milieu relayeur, tout aussi bien capables de défendre que de se projeter vers l’avant. Et d’ailleurs, à l’avant, nous y retrouvons trois hommes : Brunori sur le flanc gauche, l’expérimenté Galano à droite (voir notre article : https://seriebellissima.com/2018/10/20/cristian-galano-le-robben-des-pouilles/) et le talentueux Tumminello en pointe.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Une équipe qui, malgré avoir perdu quelques titulaires (Brugman, Machin, Gravillon…) a su trouver les ressources nécessaires pour remplacer avec brio (sur le papier) ces joueurs (Betella, Palmiero, Tumminello…). Un jeune avant-centre (Tumminello) prometteur, promis à un bel avenir, et qui aura de la concurrence (Maniero, Brunori…). Un milieu très intéressant (Palmiero, Busellato, Memushaj) alliant jeunesse à expérience, qualités techniques à physiques…

– : Des latéraux moyens (Balzano et Vitturini)… Et sans grande concurrence. Dans ce domaine, nous pouvons dire pareil pour la défense centrale où bien que Bettella et Scognamiglio semblent pouvoir former une paire intéressante, peu de monde se presse derrière pour les concurrencer… Ce qui est quelque chose à la fois d’embêtant pour tirer le meilleur de ses joueurs mais aussi en cas de méforme(s) ou de pépin(s) physique(s)…

  • Le « Mister » :

Après une superbe saison l’année passée avec les U19 de Pescara (2,26 points pris en moyenne par match en 23 rencontres managées !), Luciano Zauri s’est vu offrir cette saison la chance de coacher l’équipe première des biancazzurri. Il s’agit là d’un fameux défi pour un jeune entraîneur encore inconnu au plus haut niveau, lui l’ancien joueur italien professionnel (entre autres : Atalanta, Lazio, Sampdoria…) qui a pris sa retraite professionnelle en 2014 à… Pescara. Après avoir gravi avec brio les échelons au sein du club des Abruzzes, c’est donc l’étape ultime qui est proposée cette saison à Zauri avec, comme défi, de se qualifier une nouvelle fois en playoffs. Voir plus si affinités… Sacré défi pour le natif de Pescina ! A voir si celui-ci parviendra à le relever avec une équipe qui, bien que remaniée, a tout de même terminé à la quatrième position l’an dernier en Serie B.

  • LE joueur frisson à suivre :

Ledian Memushaj a tout connu à Pescara. Des profondeurs de la Serie B à jouer le maintien en Serie A, l’albanais pourrait bien atteindre cette saison les 150 matchs disputés avec les biancazzurri ! A 32 ans, Memushaj sera une nouvelle fois un rouage essentiel de Pescara cette saison en vue de la qualification en playoffs. Milieu central infatigable, créateur d’excellence, ce petit gabarit (1m75) ne rechigne jamais à l’effort et également assez efficace dans un rôle plus défensif. Son expérience et sa connaissance du championnat (143 matchs disputés) en font l’un des joueurs phares de cette formation new-look version Zauri : il ne fait d’ailleurs guère de doutes que celui-ci s’appuiera en permanence sur un Memushaj qui pourrait bien guider « son » Pescara vers les sommets.

  • La possible révélation de cette saison :

Jeune avant-centre prêté par l’Atalanta, Marco Tumminello il aura la lourde tâche de faire oublier un certain… Leonardo Mancuso, auteur de 19 buts l’an passé sous le maillot biancazzurro (!). Le jeune italien âgé de 20 ans possède des qualités techniques prometteuses dont les delfini espèrent profiter cette saison dans leur lutte vers les playoffs… Et la Serie A. Déjà buteur lors de l’élimination prématurée de Pescara en coupe d’Italie face à Empoli (défaite 2-1), Tumminello aura, cette saison, très certainement à coeur de prouver son potentiel, pouvant ainsi prétendre plus tard à viser une place dans la belle équipe qu’est l’Atalanta. Mais en attendant, c’est bien à Pescara que l’attaquant a débarqué cet été, et il va falloir que celui-ci soit efficace en championnat immédiatement pour ne pas laisser traîner de précieux points en route. Mais avec ses talents de finisseurs, il n’y a pas de raison que Tumminello ne se révèle pas dans le cadre privilégié de Pescara…

  • Le stade :

Le stade Adriatico (du nom de la mer Adriatique) a été inauguré en 1955 à Pescara, ville italienne située dans la région montagneuse des Abruzzes. Rénové en 2009, année où il a été choisi pour accueillir la finale du tournoi de football et les compétitions d’athlétisme des Jeux Méditerranéens, le stade possède une capacité de 23800 places assises.

  • Notre pronostic : 5ème

Nous pronostiquons une belle cinquième place finale pour Pescara en cette nouvelle saison 2019/2020. En effet, les hommes de Luciano Zauri avancent pas à pas, sans faire de bruit, mais apparaissent toujours comme un des candidats sérieux à la qualification en playoffs. Et cela malgré le fait d’avoir perdu quelques titulaires, bien remplacés depuis. La seule inconnue demeure Zauri et sa capacité à entraîneur à plus haut niveau… Mais ses débuts sont prometteurs, alors laissons lui du temps !

Théo Sivazlian et @dajeVale sur Twitter.

Preview 2019/2020 : AC Perugia

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la présentation de l’AC Perugia !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Matej Rodin (220 000 euros, Zeljeznicar), Jacopo Manconi (libre, Novara), Mardochee Nzita (libre, Anderlecht), Christian Capone (prêt, Atalanta), Gianluca Di Chiara (prêt, Benevento), Guglielmo Vicario (prêt, Cagliari), Lorenzo Ruggiero (prêt, Genoa), Pietro Iemmello (prêt, Benevento), Paolo Fernandes (prêt, Manchester City), Gabriele Angella (libre, Udinese)

–> Ils s’en vont : Samuel Di Carmine (2,5M, Hellas Verona), Massimo Volta (600 000 euros, Benevento), Pierre-Yves Ngawa (libre, Oud-Heverlee Louvain), Gabriel (libre, Lecce), Salvatore Monaco (prêt, Cosenza), Mattia Mustacchio (libre, Crotone), Jacopo Manconi (prêt, Gubbio), Daniel Pavlovic (libre) Kwang-Song Han (retour de prêt, Cagliari), Jawad El Yamiq (retour de prêt, Genoa), Luca Vido (retour de prêt, Atalanta), Albano Bizzari (retour de prêt Foggia), Michele Cremonesi (retour de prêt, SPAL), Valerio Verre (retour de prêt, Sampdoria), Umar Sadiq (retour de prêt, Roma)

Soit un total de 10 arrivées majeurs contre 15 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

Dans les buts perugiani, assez instables ces dernières saisons, nous devrions cette année retrouver le jeune Vicario, prêté par Cagliari. Bien que la concurrence du revanchard Leali sera féroce… A suivre. En défense, si un schéma à trois pourrait être envisagé grâce à la récente arrivée d’Angella en provenance de l’Udinese, c’est bien le solide Gyomber et le jeune espoir Sgarbi qui devraient être installés. Dans les couloirs, nous retrouvons Di Chiara à gauche et Rosi à droite. Au milieu, un prometteur et jeune trident se dessine entre trois joueurs bien que là aussi la concurrence soit féroce : Carraro et Dragomir en relayeurs tandis que Fernandes, prêté par Manchester City, devrait occuper un rôle de faux numéro 10. Enfin, devant, nous retrouvons Capone prêté par l’Atalanta à gauche, Falzerano à droite et « Il Re« , Pietro Iemmello dans un rôle de pur avant-centre.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Une défense centrale (Gyomber et Sgarbi) alliant expérience à jeunesse, gabarit à vitesse. Et en plus, si jamais, Angella poussera derrière en cas de méformes de l’un ou de l’autre… Et ce dernier est loin d’être mauvais. Un trio de jeunes milieux (Carraro, Dragomir et Fernandes) particulièrement jeunes (à peine 61 ans à eux trois !) et surtout, prometteurs. L’association est, sur le papier, très alléchante… Posséder deux buteurs confirmés (Iemmello et Melchiorri) et rompu aux joutes du championnat est une épine enlevée dans la chaussure neuve de Massimo Oddo. Si bien sûr, ces derniers se montrent conformes aux attentes…

– : Une hiérarchie discutable dans les buts (Vicario ou Leali) qui pourrait peut-être porter préjudice au fur et à mesure que la saison avance. Deux latéraux (Di Chiara et Rosi) qui partent avec le statut de titulaires si un schéma en 4-3-3 s’installe… Mais qui ont pourtant encore beaucoup à prouver. A voir aussi l’efficacité du secteur offensif (Capone, Falzerano et Iemmello) qui s’est appauvri cet été avec le départ de Luca Vido, 10 buts et 4 passes décisives l’an passé. Bien que sinon, il reste toujours du monde sur le banc (Buonaiuto, Melchiorri…)

  • Le « Mister » :

Ancien joueur de l’AC Milan ou de la Lazio, champion du monde 2006 avec la Squadra Azzurra, Massimo Oddo est un nom qui résonne pour tout amateur du calcio qui se respecte. Sortant d’une saison médiocre en Calabre avec Crotone (seulement huit rencontres managées !), le natif de Pescara aura la (lourde ?) tâche de faire oublier celui qui fut également par le passé défenseur du Milan ou de la Lazio… Un certain Alessandro Nesta, désormais parti à Frosinone. Et pour ce faire, Oddo devra impérativement renouer avec son début de carrière d’entraîneur intéressant du côté des Abruzzes, à Pescara, où il avait empoché en moyenne 1,36 points par match en 80 rencontres sur le banc des biancazzurri. Son parcours en Ombrie a d’ores et déjà bien démarré, puisque Perugia a réussi à éliminer à domicile le fraîchement promu en Serie A Brescia, 2-1 (en prolongations). Gageons que ce succès en appelle d’autres pour les tifosi biancorossi, Oddo et ses joueurs qui, cette saison, auront pour objectif de se qualifier au moins une nouvelle fois en playoffs.

  • LE joueur frisson à suivre :

D’un rouge à un autre. Il ne faut pas aller chercher bien loin cette saison à Perugia pour comprendre que Pietro Iemmello est le joueur phare de cette équipe remodelée à la sauce Oddo. Véritable légende dans les Pouilles, avec Foggia, où le natif de Catanzaro aura inscrit 60 buts et délivré 11 passes décisives en 103 matchs disputés, Iemmello est arrivé cet été à Perugia en provenance de Benevento, où ses performances n’ont pas été exceptionnelles. Mais « Il Re », comme il est affectueusement surnommé par les tifosi rossoneri, s’est relancé l’an dernier dans un contexte compliqué avec Foggia, où il a inscrit 7 buts et délivré 2 passes décisives en 26 matchs disputés. A 27 ans, en pleine force de l’âge, Iemmello doit tâcher de faire oublier Luca Vido, buteur maison la saison passé, pour s’installer définitivement à la pointe de l’attaque de Perugia, lui qui aura un fort concurrent en la personne de Federico Melchiorri. Mais ses qualités de finisseur naturel doivent lui permettre de réaliser une grande saison… Et ainsi mener Perugia le plus haut possible.

  • La possible révélation de cette saison :

Âgé d’à peine une vingtaine d’années, Vlad Dragomir a récemment fait parler de lui pour ses excellentes prestations avec la sélection roumaine lors de l’Euro U21 qui s’est déroulé en juin dernier en… Italie. Et cela tombe bien puisque l’Italie, le jeune milieu offensif la connaît bien. En effet, Dragomir va entamer sa deuxième saison sous les couleurs des perugiani après avoir quitté le club londonien d’Arsenal l’été dernier. Si sa première saison fut en demi-teinte sous Nesta, sa bonne vision de jeu et sa technique au-dessus du lot serviront forcément à cette équipe désormais entraînée par Massimo Oddo. Mais Dragomir est également tout aussi bien capable de défendre, de gratter des ballons et de relayer ses coéquipiers, rôle(s) qu’Oddo lui demande de remplir. Et d’ailleurs, ce dernier ne s’y trompe pas, projetant de faire de Dragomir l’un de ses titulaires importants dans son fameux milieu à trois…

  • Le stade :

Le stade Renato Curi a été inauguré en 1974 à Pérouse, chef-lieu de la province de même nom et capitale de l’Ombrie, région située au centre de l’Italie. Initialement appelé le Stadio Pian di Massiano, ce stade fut rebaptisé Stadio Renato Curi, à la suite du décès de ce joueur de Perugia, Renato Curi, mort d’un arrêt cardiaque, le 30 octobre1977, lors du match contre la Juventus. Le stade possède une capacité de 23625 places assises.

  • Notre pronostic : 11ème

Nous pronostiquons une onzième place finale pour Perugia en cette nouvelle saison 2019/2020, dans le ventre mou du classement. En effet, bien que l’effectif actuel soit assez talentueux, notre sentiment est partagé tant la nomination de Massimo Oddo sur le banc biancorosso peut paraître à double tranchant : excellente si ce dernier parvient à mettre toute son expérience d’ex-grand joueur à profit et à retenir les leçons de ses précédentes erreurs. Ou bien mauvaise, si Oddo ne parvient pas à reprendre en main une carrière chancelante après des échecs à Crotone ou encore avec l’Udinese… L tout dans une équipe assez chamboulée.

Théo Sivazlian et @dajeVale sur Twitter.

Preview 2019/2020 : AS Livorno

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la présentation de l’AS Livorno !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Matija Boben (450 000 euros, Rostov), Michel Morganella (400 000 euros, Padova), Davide Agazzi (400 000 euros, Atalanta), Fabio Mazzeo (libre, Foggia), Santo D’Angelo (libre, Sicula Leonzio), Adrian Stoian (libre, FC Steaua Bucarest), Davide Marsura (libre, Carpi), Agostino Rizzo (libre, Palermo), Braian Volpini (libre, Belgrano), Alessandro Plizzari (prêt, Milan AC), Enrico Del Prato (prêt, Atalanta), Luca Rizzo (prêt, Bologna), Lukas Zima (libre, Genoa)

–> Ils s’en vont : Francesco Valiani (libre, Pistoiese), Nicolao Dumitru (libre, Gaz Metan), Paolo Baiocco (libre, Paganese), Alessandro Diamanti (libre, Western United), Filippo Gemmi (libre, Foggia), Pasquale Marino (prêt, Feralpisalo), Denis Iapichino (libre, Servette FC), Dario Dainelli (fin de carrière), Luca Mazzoni (libre), Michelangelo Albertazzi (libre), Davide Agazzi (retour de prêt, Atalanta), Nicolo Fazzi (retour de prêt, Atalanta), Fabio Eguelfi (retour de prêt, Atalanta), Luca Crosta (retour de prêt, Cagliari), Gabriele Gori (retour de prêt, Fiorentina), Niccolo Giannetti (retour de prêt, Cagliari), Thomas Kupisz (retour de prêt, Ascoli)

Soit un total de 13 arrivées majeures contre 17 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

C’est un schéma peu conventionnel en 3-4-1-2, tant aimé par le manager Roberto Breda, qui risque encore fort d’être installé du côté de Livorno cette saison. Le grand espoir milanais Plizzari aura fort à faire avec le tchèque Zima, mais il devrait pouvoir réussir à s’imposer en tant que titulaire. Devant lui, se dessine une défense centrale composée des colosses Boben, Bogdan et Di Gennaro (plus d’1m90 chacun !). Dans les rôles de pistons, nous retrouvons Porcino à gauche (bien que le nouvel arrivant et habitué du championnat Stoian risque de lui faire de l’ombre) et Morganella, arrivé de Padova, à droite. Au milieu, l’éternel et capitaine Luci (au club depuis 2010 !) sera bien évidemment encore une fois de la partie, lui qui devrait être cette année associer à Rizzo, prêté par Bologna. Enfin, devant, tandis que le brésilien Murilo devrait occuper un rôle de faux numéro 10, l’expérimenté Mazzeo (36 ans) et le confirmé Raicevic occuperont la pointe de l’attaque du club toscan.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Posséder deux gardiens de bon niveau (Plizzari et Zima), un atout majeur dans la mission maintien qu’est celle des livournais. Pléthore de solutions de qualité au milieu : Luci, Rizzo, Agazzi, Del Prato, Rocca… Ce qui permet à Breda de pouvoir évoluer à deux ou à trois milieux sans trop de problèmes. La présence d’un leader aussi expérimenté que Mazzeo est une donnée excellente pour toute l’équipe. Surtout que celui-ci connaît parfaitement la Serie B…

– : Avoir perdu un joueur de la stature internationale qu’est Alessandro Diamanti est un coup dur porté à toute l’équipe, qui s’en verra obligatoirement transfigurée. Surtout que l’ancien buteur de West Ham portait littéralement I granati la saison dernière, les sauvant de la descente… Avec Niccolo Giannetti, lui aussi perdu cet été… Cela fait mal. Il va falloir que Mazzeo et Raicevic les remplacent au mieux, chose loin d’être faite… Tout aussi costaud soit-il, il va falloir que le trio défensif (Boben, Bogdan, Di Gennaro) soit au niveau dans les rencontres face aux équipes de haut de tableau… Et ainsi encaisser beaucoup moins de buts que la saison passée. Idem pour les latéraux (Porcino et Morganella), assez moyens…

  • Le « Mister » :

Pour ceux qui suivent un peu le football italien dans sa globalité, Roberto Breda est loin d’être un inconnu. Joueur professionnel dans les années 1990 et 2000 (entre autres Messina, Salernitana, Genoa, Catania…) passé entraîneur en 2007 via la Primavera de la Reggina, Breda s’est depuis fait un nom dans le milieu du management italien notamment grâce à ses bonnes performances avec la Salernitana (2010-2011), Latina (2013-2015) ou encore Perugia (2017-2018). Et c’est quelques mois après la fin de cette dernière expérience en Ombrie, en novembre dernier, que le natif de Treviso est venu sauver de la relégation un Livorno moribond et sans défense depuis le départ de l’idole locale, Cristiano Lucarelli. Si le bilan comptable n’est pas forcément flamboyant (1,26 points pris par matchs en moyenne en 27 rencontres managées), Breda a su trouver les ressources nécessaires pour permettre au peuple amaranto de voir leurs protégés évoluer une saison de plus en Serie B… Et donc de renouer avec le derby contre Pisa. A confirmer cette saison !

  • LE joueur frisson à suivre :

Ah, Fabio Mazzeo… Véritable légende sous le maillot rossoneri de Foggia (51 buts inscrits et 23 passes décisives délivrées en 101 matchs disputés), le goleador italien de 36 ans a dû se résoudre à quitter cet été sa chère région des Pouilles (à cause de la relégation administrative de Foggia en Serie D) et trouver refuge à Livorno, en Toscane, où il n’avait encore jamais évolué. Vieux renard des surfaces, Mazzeo demeure un joueur fin, technique, sur lequel il faut compter. Et bien que sa dernière saison ne fut guère probante (5 buts inscrits et 5 passes décisives délivrées en 33 rencontres disputées), c’est bien lui qui a été choisi pour pallier au départ programmé d’Alessandro Diamanti… Espérons donc pour I granati que Mazzeo soit au niveau et montre, qu’à 36 ans, il est loin d’être fini ! Pour cela, il lui faudra marquer, marquer et… encore marquer. La recette est simple !

  • La possible révélation de cette saison :

En cette nouvelle saison, le jeune Alessandro Plizzari a une belle carte à jouer du côté de Livorno. Prêté par le Milan AC qui fonde d’énormes espoirs en lui pour l’avenir, le portier italien de 19 ans est un spécialiste des arrêts réflexes et des penaltys, avec en mémoire ses excellentes performances lors de la dernière coupe du monde U20 en mai dernier. Doté d’une grande taille (1m87), Plizzari est également bon dans les airs même si quelques progrès restent à effectuer; En rude concurrence avec Lukas Zima qui ne se laissera pas chiper sa place comme cela, nous allons voir si Plizzari va pouvoir faire preuve de suffisamment de caractère et de tempérament pour devenir un numéro un indiscuté et indiscutable aux yeux de Breda. Ce qui serait, à son jeune âge, une autre sacrée performance…

  • Le stade :

Le Stadio Armando-Picchi a été inauguré en 1935 dans la ville de Livourne, en Toscane, région du centre-ouest de l’Italie. Jamais rénové depuis son ouverture (!) et donc assez vétuste aujourd’hui (ce qui fait son charme…), son nom fait référence à l’ancien international italien Armando Picchi. Le stade est doté d’une capacité de 19238 places assises.

  • Notre pronostic : 15ème

Nous pronostiquons une quinzième place synonyme de maintien pour Livorno en cette nouvelle saison 2019/2020. En effet, les hommes de Roberto Breda devraient pouvoir se maintenir encore cette année en Serie B, mais non sans quelques difficultés après avoir perdu des joueurs cadres tels qu’Alessandro Diamanti ou encore Niccolo Giannetti.

Théo Sivazlian et @dajeVale sur Twitter.