Tous les principaux transferts de ce début de mercato !

Après l’ouverture des portes du marché des transferts hivernal le 1er janvier dernier, SerieBellissima fait le point sur les principaux mouvements enregistrés jusqu’à présent en Serie B.

#1 : Hervin Ongenda : FC Botosani -> Chievo Verona. 500 000 euros.

Premier mouvement d’envergure pour le Chievo qui, après une première partie de saison très décevante (achevée à la 11ème place), se devait de réagir. C’est désormais chose faite avec l’arrivée d’Hervin Ongenda, en provenance du FC Botosani (D1 roumaine) pour un montant de 500 000 euros. L’ancien « titi » parisien, qui évolue au poste de milieu offensif, sort de deux saisons complètes en Roumanie : 53 matchs disputés pour 6 buts et 7 passes décisives délivrées. Ongenda devra vite prouver qu’il peut être capable de performer à nouveau dans un championnat plus compétitif… Et, peut-être aussi, de compenser un possible départ du jeune et très talentueux Emanuel Vignato, que l’on annonce notamment à Bologne. Affaire à suivre…

#2 : Amato Ciciretti et Gennaro Tutino : Napoli -> Empoli. Prêtés.

Superbe double coup de la part d’Empoli qui accueille simultanément Amato Ciciretti et Gennaro Tutino, tous deux prêtés par le Napoli. Le club biancazzuro s’offre les services de deux ailiers (respectivement droit et gauche) en pleine force de l’âge, performants et, détail important, qui connaissent parfaitement le championnat. Ciciretti doit se relancer après une première partie de saison où il n’a pas joué en Campanie : un peu à la manière de l’hiver dernier, lorsqu’il fut prêté à Ascoli. La situation diffère légèrement pour Tutino, qui a lui joué 7 rencontres avec le Napoli. Quoi qu’ils en soit, les deux hommes devront relancer une attaque toscane bien moribonde (20 buts inscrits seulement en 19 rencontres)… Et ainsi extirper Empoli de sa catastrophique situation actuelle, 15ème à la trêve alors qu’ils étaient candidats à la montée !

#3 : Andrea La Mantia et Riccardo Fiamozzi : Lecce -> Empoli. Prêtés.

Décidément, Empoli est l’instigateur majeur de ce mercato d’hiver 2020. Après les arrivées de Ciciretti et Tutino (voir ci-dessus), les biancazzurri ont enregistré les venues, toujours en prêt mais cette fois-ci de Lecce, de Riccardo Fiamozzi et d’un certain… Andrea La Mantia. A l’instar de ses deux compères, l’avant-centre italien âgé de 28 ans arrive en Toscane pour revitaliser le secteur offensif… Et ainsi concurrencer Mancuso et La Gumina à la pointe de l’attaque, peu efficaces depuis le début de saison (10 buts à eux deux). L’opération remontée a débuté du côté d’Empoli : les dirigeants l’ont bien compris et espèrent ne pas s’être trompés en misant sur un joueur malin, d’expérience, au sens du but très aiguisé. Car rappelons que La Mantia, c’est 17 buts en 32 matchs (!) l’an passé en Serie B sous les couleurs de Lecce… Fiamozzi, quant à lui, tentera de retrouver du temps du jeu sur un côté défensif droit décimé avec la blessure de Gazzola.

#4 : Gabriele Moncini : SPAL Ferrara -> Benevento. 2,5M d’euros.

Leader du championnat avec 12 points d’avance, meilleure attaque du championnat et de loin avec 34 réalisations en 19 rencontres disputées… Mais vous recrutez malgré tout un avant-centre pour 2,5M d’euros. Bienvenue dans le monde merveilleux de Benevento, à qui rien ne semble résister cette saison : les giallorossi se payant donc le luxe d’anticiper une possible montée en Serie A en actant l’arrivée de Gabriele Moncini en provenance de la SPAL Ferrara. Le transfert de l’ancien goleador de Cittadella (15 buts en 22 rencontres l’an passé) vient renforcer un secteur offensif déjà ultra-performant et concurrentiel (Sau, Coda, Armenteros, Kragl, Insigne…). Charge à lui de s’imposer dans le 4-3-3 bien rodé de Filippo Inzaghi, une tâche qui s’annonce loin d’être aisée. Mais Moncini est encore jeune (23 ans) et possède des qualités indéniables : rapide, technique, bon de la tête, prend bien la profondeur… Il sera une arme de plus pour cette deuxième partie de saison d’un Benevento déjà tourné vers la Serie A.

#5 : Gianluca Litteri : Cosenza -> Padova. Prêté.

Padova, actuel 4ème du groupe B de Serie C, va tenter de relancer un joueur bien connu des suiveurs de notre championnat : Gianluca Litteri. L’avant-centre italien de 31 ans est en grande difficulté cette saison à Cosenza, où il n’a marqué aucun but en 7 petits matchs disputés. Ce prêt en Vénitie, à l’échelon inférieur, pourrait lui faire le plus grand bien… Et permettre de retrouver de l’allant à une carrière qui stagne depuis ces dernières années. Litteri aura également à coeur d’aider les biancorossi à retrouver une Serie B qu’ils ont quitté l’an passé. A suivre de près ! Notons enfin que Padova a également enregistré l’arrivée, en transfert libre, d’un certain… Emil Hallfreðsson, milieu de terrain islandais notamment passé par le Hellas Verona ou encore l’Udinese. De sacrés renforts pour la Serie C !

#6 : Maurice Covic : Hertha Berlin -> Ascoli. Prêté.

Mouvement assez inattendu du côté d’Ascoli qui a enregistré, en prêt, la venue de Maurice Covic en provenance du Hertha Berlin. Le germano-croate est un jeune espoir (21 ans) qui évolue au poste d’ailier droit. Il a disputé, cette saison, 9 rencontres de Regionalliga Nordost pour 1 but et 2 passes décisives. Petit gabarit (1m75), Covic va tenter d’apporter toute sa fougue, son explosivité, son grain de folie à une équipe qui en a bien besoin pour se qualifier en playoffs. Possible réussite… Ou possible flop ? Seul le temps donnera raison, ou non, aux dirigeants d’avoir tenté ce pari sur l’avenir… Et le présent, finalement. La curiosité de découvrir ce jeune joueur est, en tout cas, très forte !

#7 : Nicola Dalmonte : Genoa -> Trapani. Libre.

Transfert intéressant pour Trapani qui récupère gratuitement Nicola Dalmonte. L’avant-centre italien, évoluait jusqu’alors en prêt au FC Lugano, en D1 suisse, depuis le Genoa. Cette saison, Dalmonte a disputé 10 rencontres de championnats pour 1 petit but marqué seulement : le natif de Ravenne, âgé de seulement 22 ans, tentera donc de se relancer en Sicile aux côtés, notamment, d’un Stefano Pettinari assez efficace lors de ces dernières sorties. Dalmonte pourra mettre à profit sa petite expérience européenne de cette saison (4 rencontres disputés en Europa League, 1 passe décisive délivrée) pour contribuer à l’opération commando lancée par les granati : se maintenir coûte que coûte en Serie B. Petit gabarit (1m69), l’ancien international U20 est un joueur au centre de gravité assez bas, déstabilisant les défenses adverses par ses dribbles et sa vitesse. A lui de jouer !

Retrouvez tous les mouvements de ce mercato, en temps réel, sur le compte Twitter @seriebellissima !

Théo Sivazlian.

theo.sivazlian@gmail.com

Découverte de jeunes espoirs: #3

Si vous êtes un lecteur plus ou moins assidu de notre site, cette rubrique, vous la connaissez forcément. Mais désormais, toujours dans l’optique d’améliorer nos contenus, SerieBellissima s’est allié avec smarterscout.com, le site de référence sur les statistiques du football ! Basé à Brooklyn, aux États-Unis, SmarterScout couvre actuellement 45 championnats à travers le monde… Et bien évidemment notre très chère Serie B. Nombre de minutes jouées, de duels aériens/au sol gagnés, de dribbles réussis, de ballons récupérés… La liste, pour chaque joueur, est (très longue). Rien n’échappe à SmarterScout et c’est bien pour cela que nous avons décidé de collaborer avec eux ! Retrouvez ainsi, dans cet article, trois nouveaux espoirs de cette saison 2019/2020 : un par position, défensif, central et offensif.

Bien évidemment, notez que notre avis est subjectif et n’engage que nous à propos des espoirs que nous sommes (sûrement) sur le point de vous faire découvrir.

#1 : Marco Carnesecchi

Marco Carnesecchi évolue actuellement à Trapani, équipe dont il est indiscutablement le portier titulaire. À seulement 19 ans, cela vous classe un homme ! Surtout que le natif de Rimini est l’un des plus grands espoirs transalpins à son poste… Mais demeure, paradoxalement, très méconnu. Formé tout près de sa ville natale, à Cesena, Carnesecchi a ensuite été transféré en 2017 du côté de l’Atalanta Bergame. Décelant en lui un fort potentiel, les nerazzurri l’ont envoyé cet été s’aguerrir en prêt à l’échelon inférieur, en Sicile donc. C’est depuis une véritable réussite : Carnesecchi ayant déjà disputé 1148 minutes de jeu sur 1350 possibles sous le maillot granata ! Preuve de ses belles performances, le portier a même honoré sa première cape avec les U21 de la Nazionale en septembre dernier, à l’occasion d’une rencontre amicale face à la Moldavie (victoire 4-0, clean sheet à la clé). Très bon dans les airs, notamment grâce à sa taille (1m91), Carnesecchi l’est également sur sa ligne. Le prometteur portier dégage déjà une certaine assurance, et va jouer un rôle majeur dans la survie de Trapani cette saison en Serie B.

LA statistique smarterscout.com : Marco Carnesecchi encaisse pour le moment moins d’un but par rencontre à domicile (0,95 en moyenne), ce qui est absolument remarquable pour un portier si jeune évoluant dans une formation promue et dont l’objectif n’est autre que le maintien !

#2 : Hans Nicolussi Cavaglia

Hans Nicolussi Cavaglia évolue actuellement à Perugia, équipe au sein de laquelle le jeune milieu de terrain italien tente de s’imposer. Et malgré une concurrence assez féroce (Carraro, Falzerano, Dragomir, Bianco, Kouan…), Nicolussi parvient à tirer son épingle du jeu grâce à son talent et sa polyvalence : il a déjà joué à quatre postes différents cette saison (milieu central, milieu gauche, milieu droit et milieu offensif !). Âgé de 19 ans, le natif d’Aoste appartient toutefois à… la Juventus, dont il est tout simplement le second joueur à avoir réalisé ses débuts professionnels sous le maillot bianconero en étant né au XXIème siècle ! Là encore, cela vous classe un homme. Prêté donc par la Vecchia Signora cet été en Ombrie, Nicolussi bénéficie de la confiance de Massimo Oddo, entraîneur biancorosso, et il le lui rend bien : en huit apparitions en Serie B, Nicolussi a délivré deux passes décisives. Bon passeur, technique, capable de casser les lignes et de se projeter vers l’avant, sa progression va crescendo : à l’image de son parcours avec la Squadra Azzurra où il fut international U17, U18… et désormais U19.

LA statistique smarterscout.com : Hans Nicolussi est un véritable spécialiste de la récupération de balle, un domaine qu’il affectionne particulièrement puisqu’une note de 90 sur 100 lui a été attribué par notre partenaire sur sa capacité à reproduire cet effort !

#3 : Gianluca Scamacca

Gianluca Scamacca évolue actuellement à Ascoli, équipe dont il est plus que jamais l’homme providentiel depuis le début de saison. C’est bien simple : le jeune avant-centre italien a déjà inscrit six buts en douze matchs de championnat cette saison, le tout en à peine plus de 800 minutes de jeu ! Âgé de 20 ans, ce géant des surfaces (1m95) possède un parcours assez tumultueux : Scamacca a joué pour six clubs différents depuis 2012 (parcours junior et professionnel confondus) avec plus (Lazio, Roma, PSV, Sassuolo) ou moins (PEC Zwolle) de succès. Mais c’est bien avec le club bianconero, dans les Marches, que le natif de Rome est en train d’exploser : excellent de la tête, pesant sur les défenses adverses, n’hésitant jamais à prendre sa chance de loin, Scamacca est un petit « buffle » qui est train de… bluffer tout son monde. En Serie B. Mais s’il continue à ce rythme-là, la Serie A l’attend à bras ouverts dans les prochains mois… Surtout qu’il ne faut pas oublier que Scamacca possède déjà une certaine expérience internationale à l’instar de ses deux compères évoqués précédemment : il est actuellement international italien U21 après être passé par les U17, U18 et U19 (avec un grand succès pour cette dernière catégorie : huit buts inscrits en onze sélections).

LA statistique smarterscout.com : Gianluca Scamacca est impliqué dans… 80% des mouvements qui ont débouché sur un but pour Ascoli, une statistique tout bonnement colossale !

Théo Sivazlian.

theo.sivazlian@gmail.com

Alberto Barison : « À Pordenone, l’environnement est idéal »

Petit Poucet de Serie B, le club frioulan surfe sur sa bonne dynamique enclenchée la saison dernière, et ponctuée par une montée historique, avec une étonnante place de dauphin du championnat. Homme fort de l’année passée, le défenseur central Alberto Barison a accepté de répondre à nos questions. (image de une : Pordenone Calcio)

Entretien réalisé par Nicolas Wagner – Twitter: @friulconnection

Alberto, pouvez-vous vous présenter pour les fans français ?

Je m’appelle Alberto Barison, j’ai 25 ans et depuis la saison dernière je joue au Pordenone… Avec qui j’ai obtenu cette promotion historique en Serie B. C’est la première fois pour le club et pour moi. Auparavant, j’ai joué avec Arezzo, Bassano, Ascoli, Perugia et Padoue.

Quelles sont vos qualités ? Et quel aspect de votre jeu pensez-vous pouvoir améliorer ?

Je suis un défenseur central et j’essaie de contrer les attaquants avec mon physique, mon jeu de tête et ma vitesse. Je suis encore jeune et je pense que je peux m’améliorer de plusieurs façons : à la fois techniquement et tactiquement.

Pourquoi avoir choisi le projet du Pordenone Calcio ?

Le club me souhaitait fortement, m’a donné une grande confiance (confirmée aussi par la prolongation de mon contrat) et ici – les résultats le montrent – vous pouvez faire du football de la meilleure façon.

La saison dernière a été parfaite pour le club mais aussi pour vous, avec vos six buts (votre meilleur total en carrière) ?

Honnêtement, il était difficile de prédire une meilleure année, tant sur le plan collectif que sur le plan personnel. Mais tu dois toujours essayer de faire mieux. Nous sommes donc toujours tournés vers l’avenir !

Vous avez déjà marqué deux buts (contre Frosinone et Spezia) en Serie B, pensez-vous pouvoir améliorer votre total de la saison dernière ?

La priorité pour un défenseur est de ne pas concéder de buts mais moi et mes autres coéquipiers, sur coups de pied arrêtés, réussissons souvent dans le jeu aérien ou de façon acrobatique et nous espérons que ce sens du but va continuer.

Quelle est la différence entre la Serie B et la Lega Pro ?

Au fur et à mesure que la catégorie grimpe, le niveau des adversaires augmente, tant sur le plan physique que technique. Chaque match est très stimulant : la confrontation avec d’autres joueurs très forts et expérimentés, dont beaucoup appartiennent à une catégorie supérieure, est toujours un défi singulier, particulier. Mais on ne commence jamais battu, et les résultats de ce début de championnat parlent d’eux-mêmes.

Cette année, tu joues à la Dacia Arena, qu’en penses-tu ? Les sensations doivent être importantes ?

Jouer dans un stade de Serie A et aussi de niveau international, est une opportunité supplémentaire, une raison de plus pour se sentir partie intégrante de quelque chose (Pordenone) de plus en plus beau, important et reconnu par tous.

Auriez-vous préféré jouer au Bottecchia * ? 

Nous avons de beaux souvenirs de notre stade, une saison – l’année dernière – incroyable. Mais on sait qu’on ne peut pas jouer là-bas.

Le maintien est l’objectif du club, mais ces dernières années, des équipes comme Benevento, Parme et Lecce sont passées de Lega Pro à la Serie A. Un exemple pour vous ?

Nous – comme le président et l’entraîneur le disent toujours – pensons match par match. Et c’est comme ça. Notre but est le maintien, en espérant l’atteindre à l’avance.

Quel est ton rêve de footballeur ?

Bien sûr, je vise toujours le meilleur. Mais pour l’instant, mon objectif est de bien faire avec le Pordenone.

Dans quelle équipe (ou pays) souhaitez-vous jouer ?

Avec le maillot neroverde : je traverse ici une période de progression continue et je ne pense à rien d’autre.

Vous aimez vivre dans le Frioul ?

Ici, je suis bien. Sur le terrain, sur les terrains d’entraînement et en ville. Je me sens chez moi, et je suis près de chez moi, donc…*

NDLA : le stade Ottavio Bottecchia date de 1926 et contient 3089 places. Il n’est pas homologué pour la Serie B. 

NDLA : Alberto Barison est originaire du Veneto, région voisine du Frioul. 

The club behind the wall : A.S. Cittadella’s Promotion Dream

For those outside the medieval walls that house the Comune di Cittadella, Claudio Foscarini’s name may mean little. A Treviso-born, Venetian native with sunken dark eyes, Foscarini spent ten fruitful years as Head Coach of Associazione Sportiva Cittadella S.r.l. before parting ways at the conclusion of the 2014/15 season.

Upon departing, Foscarini could proudly look back at several seasons spent overachieving amongst sides with deeper pockets, greater fanbases, and wealthier histories. Yet, there remained a tinge of regret with the circumstance preceding departure. Across 42 fixtures, Foscarini’s Cittadella side won only nine matches and drew 17 times, therefore losing 38% of their Serie B matches. The difference that a solitary home goal against the likes of Crotone, Ternana or Livorno (all draws) could have made was ultimately the difference between survival and relegation.

In the absence of Foscarini, both fans and commentariat grew dismissive of Citta’s future prospects. Where Foscarini had brought longevity, stability and a specific know-how recognisable to Cittadella, his departure would surely herald an age of uncertainty as a new coach would set about negotiating the tricky terrain of imposing his own ideas on the club while remaining respectful to the mechanisms of recent successes.

In came the 52 year old Roberto Venturato. Although born in Australia, Venturato had spent most of his life around Veneto and was very aware of the geographic limitations of a club like Citta. That Stadio Pier Cesare Tombolato could house fewer than 8,000 fans was understood. That the Comune di Cittadella had a general populace of just over 20,000 was understood. That A.S. Cittadella must return to Serie B was understood.

On the 5th of December 2015, Venturato’s Cittadella travelled east to the Ottavio Bottecchia stadium in Pordenone. Although their opponents that day would offer the greatest competition to Cittadella’s promotion bid, Venturato’s men convincingly won thanks to goals from Gianluca Litteri, Giulio Bizzotto, and Lucas Chiaretti. Those that had previously been dismissive of Citta’s chances of a relative rebirth following the departure of Foscarini took note, and as the Ventian side cruised to the Lega Pro championship, few could argue that Venturato’s side were not worthy winners.

Of the 2015/16 Lega Pro victors, one player in particular continues to play for Cittadella to this day. Having already played for the club between 2006 and 2009, Manuel Iori returned to Cittadella in 2015 and provided much needed experience from the centre of midfield. With 470 competitive matches and counting under his belt, the immaculately groomed Iori – now 37- continues to upset the odds with Cittadella from the base of midfield. In a 4-3-2-1 not too dissimilar to that which Marco Giampaolo found great success with at Empoli, and Maurizio Sarri continues to tinker with when playing Aaron Ramsey and Paolo Dybala, Iori is tasked with disrupting the spaces where opportunity lurks; breaking up moves by simply knowing where to stand before feeding his more creative teammates.

Whereas Foscarini’s last season saw Cittadella amass draws in Serie B, Venturato’s first in Serie B with Cittadella became a study in the extreme. Across the 42 matches played, Cittadella won 19, drew 6, and lost 17 to place 6th and guarantee themselves a shot at promotion through the play-offs thanks in part to the goals of former Internazionale youth Gianluca Litteri.

Although a preliminary round defeat to Carpi halted aspirations of top flight grandeur, the early reign of Venturato had breathed fresh life into the previously mouldering body of Padua’s provincial club and, as such, simmering expectations were at an all new high ahead of the 2017/18 campaign. 

Having featured somewhat casually from the bench in the previous campaign, current Genoa star Christian Kouame became the breakout performer of a season where Venturato’s charges again finished 6th in the 4-3-1-2 that had guided them to the playoffs in the year before. After turning several of the 17 defeats of 2016/17 into draws for 2017/18, Citta progressed to the playoff semi finals, only to miss out on promotion to eventual playoff winners Frosinone. Pocketing just shy of £5 million with the sale of 11-goal Kouame, questions were raised of Cittadella’s ability to overcome a second successive playoff defeat to mount another challenge at the right end of the table.

Once more the doubting murmurs muted over a 36 game season as Citta finished in the playoff positions (7th). Where once stood Kouame and Marco Varnier, a new cohort of future stars began to ply their trade at Stadio Pier Cesare Tombolato to reaffirm Cittadella’s credentials as a hotbed for blooding young talent. As January came around, Venturato used his reputation for developing young players to bring SPAL forward and former Italy U21 star Gabriele Moncini to Veneto. 12 goals in 17 matches later, a Citta side in the ascendency thanks to Moncini, hidden talent Giuseppe Panico, and the rapidly maturing Domenico Frare overcame Spezia and Benevento to set up a mouth watering playoff final double header with Hellas Verona.

Last time Cittadella and Hellas had met in the league, Citta had romped to an impressive 3-0 victory thanks to goals from Iori, Moncini, and the often overlooked Davide Diaw but Venturato remained unmoved. Quick to suggest that previous meetings had little impact on the final, Venturato focused solely on a Hellas side that had beaten Perugia and Pescara in a bid to reach Serie A.

In the first leg at Pier Cesare, a well-drilled Cittadella side played out their master’s plan to perfection as they opted to control spaces rather than possession following a 6th minute Diaw goal. As Diaw doubled his tally and that of his team’s in the 80th minute, Cittadella had created 14 chances (matched by Hellas) from a mere 37% possession. For the first time since the club’s founding in 1973, Cittadella were in touching distance of top flight football but it was not to be.

Upon arrival at Verona’s Bentegodi, an unease permeated through Cittadella as an inability to handle the great expanse of 90 minutes football began to tug at their ambitions. Where once an airiness accompanied the disciplined framework of Venturato’s side, a painful traction between fight and flight developed in Citta’s central areas.

Mistakes between transitions proved costly as Mattia Zaccagni broke the offside trap to give I Gialloblu an early shot of adrenaline. Moments after Luca Parodi was dismissed for Cittadella, Samuel Di Carmine offered a picturesque flick at the near post to level the scores on aggregate. The Benetgodi rocked as Verona pushed on.

On 77 minutes, Federico Proia joined Parodi in the changing rooms to leave Citta with 9 men and a loss of hope. As Karim Laribi rounded Alberto Paleari on 83 minutes, the Venitian dream was over as Venturato’s side succumbed to Alfredo Aglietti’s Verona. For the third season running, it was to be a tale of playoff heartbreak.

And so to the current campaign. A summer spent nursing the wounds of the most devastating playoff defeat yet saw several low budget transfers and loans arrive in Cittadella as the likes of Simone Pasa, Nicholas Siega, and Luca Parodi departed the club. Like many of the previous campaigns, predictions of success after adversity remain slight as Venturato looks for a reaction from the regulars and a spark of something novel from the new boys. Roma loanee Žan Celar arrives as a forward not afraid of confrontation and should offer an additional dimension to the frolicking of Panico and the more direct Diaw.

Two early and heavy defeats to Spezia (0-3) and Benevento (4-1) raised concerns that this may prove one season too far for Venturato’s overachievers but wins against Trapani (2-0), Pescara (2-1), and Juve Stabia (0-1) have gone someway to resetting the balance with Diaw scoring in each of the wins. It remains to be seen if Citta can match the likes of recently relegated Empoli in a push for automatic promotion but few at this point would bet against another season ending in the playoff positions. 

As more fancied sides catch the lens’ glare, Cittadella are happy to remain the unfancied darkhorse of Serie B in the hope that this campaign sees them continue the trend of their previous three seasons in which they have gone one step further than that of the preceding campaign. Should that continue, Venturato will find himself face to face with the likes of Antonio Conte, Carlo Ancelotti, and Maurizio Sarri at the pinnacle of Italian football, catapulting Cittadella to heights that they can only dream of at the moment.

James Mclean. @SerieAJim on Twitter.

Pordenone, passager anecdotique ou fidèle éventuel ?

Pour sa toute première saison en Serie B, le club du Frioul ne compte pas se muer en victime expiatoire, journée après journée. Les troupes d’Attilio Tesser commencent même à créer une mini-sensation dans la division. Jusqu’à déjouer les pronostics ? L’historique pourrait conforter cette hypothèse.

Ce pourrait être le conte de fées de cette saison de Serie B. Pordenone, bourgade de 52 000 habitants juchée aux confins du nord-est italien, à une centaine de kilomètres de la frontière slovène, fait figure de petit poucet de l’antichambre, cette saison. Un cas à part ? Pas tant que ça. Depuis que la Serie B se nomme Serie B – il faut remonter à 1929 –, bon nombre de villes de 55 000 âmes ou moins s’y sont illustrées. Certaines devenant des références du second échelon du calcio. Quelques clubs ont même osé goûter à l’élite. A l’instar de Sassuolo, porte-drapeau absolu de ces villes moyennes qui montent qui montent, actuellement.

« Une équipe carrée, compacte et humble »

Aujourd’hui, Pordenone est playoffable. Oui playoffable ! Après seulement sept journées de championnat. Il faut évidemment rester pondéré. 8es au classement avec trois victoires, deux nuls, et deux défaites au compteur, les Neroverdi (comme Sassuolo, tiens, tiens) sont néanmoins « LA surprise de ce début de saison », comme l’écrivait, il y a peu, Théo Sivazlian ici-même, dans son premier bilan de l’exercice en cours. Pas mal pour un prétendant… à la relégation. Et la formation d’Attilio Tesser présente quelques caractéristiques du parfait candidat au maintien. « C’est une équipe carrée, compacte qui joue très bien ensemble. Ils sont organisés mais surtout humbles et prédisposés au sacrifice. Le genre de qualités qui aident dans ce championnat. Ils donnent même l’impression de ne pas ressentir de pression particulière et continuent de surfer sur l’enthousiasme de la montée. » L’élogieuse tirade est signée Cristian Bucchi, l’entraîneur d’Empoli… qui a mordu la poussière (2-0) contre Pordenone lors de la précédente journée. Une performance majuscule. Avant la rencontre, les Toscans étaient leaders du championnat et surtout invaincus !

De quoi inspirer ces quelques mots à Attilio Tesser… teintés d’une pointe de pragmatisme : « Nous avons réalisé une très grande prestation… Dommage que nous n’ayons pas inscrit le troisième but », admettait froidement le technicien frioulan après l’exploit de ses protégés. « On a le bon état d’esprit pour obtenir le maintien. On peut encore beaucoup s’améliorer, mais les résultats sont déjà intéressants. » Tous semblent donc avoir la tête sur les épaules. Facteur indispensable pour appréhender un parcours long et semé d’embûches. D’autant que l’histoire de la Serie B pourrait donner raison à Pordenone.

Si l’on se penche sur les statistiques depuis 1929 et que l’on combine la population de la ville (55 000 habitants ou moins donc) avec le nombre de saisons passées par l’équipe de la dite cité dans l’antichambre, la moyenne oscille entre 5 et 6 saisons en Serie B pour ces clubs. Pordenone étant la 50e formation de ce type à avoir accédé à la deuxième division. Bien sûr, la vision demeure très subjective et ne tient pas compte de l’homogénéité du championnat sur telle ou telle année ou des difficultés (parfois administratives) rencontrées par ces équipes dans le passé. Les chiffres, rien que les chiffres. Récemment, on dénombre quatre exemples d’aller-retour expéditif. Ainsi, Portogruaro (en 2010-2011, 24 000 habitants), Gallipoli (en 2009-2010, 20 000), Alzano (en 1999-2000, 20 000) et Fermana (en 1999-2000, 37 000) n’ont tenu qu’une année.

A l’inverse, de véritables champions de la stabilité émergent des archives. Certains se sont même frottés à l’élite : Ascoli (48 000 âmes, 23 saisons en Serie B), Empoli (48 000, 21), Avellino (53 000, 19) ou tout récemment Frosinone (46 000, 9). Mention spéciale à Cittadella, bastion s’il en est, qui a frôlé l’ascension en Serie A au printemps dernier, et qui affiche le meilleur ratio habitants / présences en Serie B : 20 000 résidents et 13 exercices pour le club coincé entre Vicence, Trévise et Padoue. Une exception quasi culturelle certes mais peut-être l’exemple à suivre pour Pordenone. Après tout, n’est pas Châteauroux qui veut. 44 000 habitants pour… 40 saisons de Ligue 2 ! La véritable recette du bonheur se trouve peut-être plus près de nous. Une petite escapade dans le Berry s’imposerait presque…

Michaël KLAWINSKI.

Premier bilan de cette Serie B saison 2019/2020 !

Après six journées de championnat et à l’aube de la trêve internationale (il ne reste plus qu’une journée à jouer avant celle-ci), il est l’heure de tirer les premières leçons d’un début de championnat explosif : les sept premiers du classement se tiennent effectivement en trois points seulement ! Et il y a des surprises… SerieBellissima fait le point pour vous, équipe par équipe, suivant l’ordre du classement au 1er octobre 2019.

  • #1 : Empoli F.C

Quel début de saison canon pour les biancazzurri d’Empoli ! Littéralement portés par leur nouvel attaquant vedette débauché cet été à la Juventus, Leonardo Mancuso (déjà quatre buts et une passe décisive à son actif), les toscans ont remporté quatre matchs et n’ont concédé que deux nuls. Cet excellent bilan les place ainsi en tête du championnat, avec quatorze points pris en six journées disputées. Difficile de rêver meilleur départ pour les grands débuts de Cristian Bucchi sur le banc du club fraîchement relégué de Serie A… Une Serie A qu’Empoli a toujours dans son viseur et dont ses joueurs sont les grands favoris pour remonter immédiatement.

#2 : U.S Salernitana 1919

Le début de saison de la Salernitana se symbolise par cet homme. Si décrié. Si conspué. Si détesté après la non-qualification de la Squadra Azzurra pour la coupe du monde en Russie en 2018 (et à juste titre). Mais force est de reconnaître que Gian Piero Ventura est en train de (re)conquérir tout son monde en Campanie. La preuve en est avec, pour l’instant, cette magnifique deuxième place, à un petit point d’Empoli seulement (quatre victoires, une défaite et un nul). Âgé de 71 ans, le coach italien a su tirer au mieux de l’expérience des cadres et des jeunes talents de son effectif… En témoigne l’excellent début de saison réalisé par Sofian Kiyine (deux buts inscrits et des performances remarquées), 21 ans seulement et dont nous vous avions évoqué le cas dans notre preview sur la Salernitana. A suivre !

#3 : Ascoli Calcio 1898

Un duo d’enfer pour l’une des grandes surprises de ce début de saison. Après nombre de saisons moroses, serait-on en train d’assister à la renaissance de l’Ascoli ? L’excellent début de saison réalisé par les hommes de Paolo Zanetti (arrivé cet été depuis le Südtirol) laisse en tout cas augurer de l’espoir pour les tifosi bianconeri. Grâce notamment à ces deux hommes bien connus du championnat, Matteo Ardemagni et Alessio Da Cruz (six buts à eux deux), le club des Marches est actuellement troisième du championnat avec douze points (quatre victoires et deux défaites). Le plus dur commence désormais : parvenir à se stabiliser dans le haut du classement. Mais forts de leur dynamique actuelle et de la présence de très bons joueurs (Ardemagni, Da Cruz, Padoin, Scamacca, Ninkovic…), pourquoi Ascoli n’y arriverait pas ?

#4 : Benevento Calcio

En ce début de saison, il serait un doux euphémisme de clamer que Filippo Inzaghi fut un homme calme. Tranquille. Combien de fois avons-nous vu le Mister s’agiter de manière véhémente sur son banc de touche depuis août dernier ? On ne les compte même plus. En témoigne cette photo. Car « Super Pippo » a dû donner de la voix pour mettre son Benevento sur le droit chemin, après une médiocre performance inaugurale à Pisa (0-0). Depuis, les stregoni ont remporté trois rencontres… Mais restent sur deux matchs nuls poussifs, contre Pordenone et le Virtus Entella. Bien que le bilan comptable soit bon (douze points empochés), nous sommes en mesure d’en attendre encore plus d’une équipe si talentueuse sur le papier. Charge à Inzaghi de trouver le formule durable et gagnante sur toute la saison.

#5 : FC Crotone

Démarrage poussif pour Crotone qui, après six journées, compte un bilan comptable honorable (onze points en six rencontres) mais des performances bien moins abouties… Sauf depuis deux rencontres et notamment la dernière en date, à Pescara, qui pourrait sonner comme un déclic pour les calabrais puisque ceux-ci sont allés s’imposer 3-0 à l’Adriatico. Le tout grâce notamment à un superbe doublé d’un ancien de la maison biancazzuro, le milieu de terrain international libyen Ahmad Benali. Après trois victoires, deux nuls et une défaite, difficile de savoir ce que nous sommes en mesure d’attendre des rossoblù, branché sur courant alternatif. La qualification en playoffs semble toutefois être un objectif atteignable pour les hommes de Giovanni Stroppa.

#6 : A.C Perugia

Qui d’autre que le « Re » Pietro Iemmello pour illustrer le début de saison très intéressant réalisé par Perugia ? Vice-capocannoniere du championnat avec six réalisations en six journées (!), Iemmello s’est totalement relancé en Ombrie et fait profiter de ses talents de buteur aux biancorossi qui se classent actuellement sixièmes avec onze points. Un bilan comptable plus qu’honorable (trois victoires, deux nuls et une défaite), cependant un peu terni par une lourde défaite 0-3 à Empoli le week-end dernier. Qu’importe. Les perugiani doivent désormais repartir au combat et engranger un maximum de points dans leur lutte vers les playoffs. Un objectif réalisable sous la houlette d’un Massimo Oddo retrouvé après un cuisant échec à Crotone. Ça promet !

#7 : Virtus Entella

Décidément, Roberto Boscaglia est un magicien. Après avoir mené d’une main de maître son groupe de Serie C l’an dernier, finissant champion, le malicieux italien et ses hommes réalisent un excellent début de championnat pour un promu, pointant à la septième place avec onze points. Avec trois victoires, deux nuls et une défaite, le contrat est d’ores et déjà plus que rempli pour le club ligure, dont l’objectif principal n’est autre que le maintien. Mais qui sait ? Avec dans ses rangs des joueurs de la trempe de Mancosu, Schenetti ou encore Eramo, les biancazzuri pourraient bien être la grande surprise de cette Serie B 2019/2020 !

#8 : U.S Cremonese

Début de saison assez compliqué pour la Cremonese. Si la photo et la célébration du fantasque arrière droit et international roumain Vasile Mogos laisse augurer le contraire, il n’en est rien. Pointant à la huitième place avec dix points (trois victoires, deux défaites et un nul), les grigiorossi ont largement la possibilité de faire mieux. Et notamment ses recrues estivales (Ceravolo, Ciofani, Palombi…) qui, pour le moment, n’apportent pas grand-chose. Certes, il faut leur laisser du temps. Mais dans une Serie B de plus en plus relevée et compétitive, il serait bête de perdre de précieux points en route en vue d’une qualification en playoffs, objectif déclaré du club… A l’entraîneur, Massimo Rastelli, de trouver la formule gagnante pour faire jouer ensemble tout ce beau monde !

#9 : A.C Pisa 1909

Tout simplement exceptionnel. Le début de championnat de Michele Marconi, avant-centre de Pisa, relève de l’irréel : déjà sept buts en six rencontres disputées pour un joueur qui n’a jamais dépassé la quinzaine de buts sur une saison ! Le bomber a ainsi fortement contribué au très bon début de saison des toscans, qui se classent pour le moment neuvièmes avec neuf points glanés. Deux victoires, trois nuls, une défaite : un total intéressant à ce stade de la compétition pour un club promu, rappelons-le. Luca D’Angelo bénéficie de la confiance totale de ses joueurs et cela se ressent sur le terrain, où ses derniers illustrent à merveille les notions de solidarité et de combativité. Et si Marconi continue son petit bonhomme de chemin, alors Pisa pourra sûrement prétendre à un maintien serein. Voir plus ?

#10 : A.S Cittadella 1973

Début de saison conforme aux attentes pour Cittadella, qui pointe actuellement à la 10ème place avec neuf points engrangés sur dix-huit possibles, soit la moitié. Car bien que le club vénitien soit arrivé l’an dernier en finale de playoffs, la perte de nombreux cadres (Varnier, Moncini, Finotto, Schenetti, Settembrini…) ne peut laisser augurer un scénario identique cette saison. Avec trois victoires pour trois défaites, le bilan des hommes de Roberto Venturato est à l’équilibre : ni plus, ni moins. Reste comme motif de satisfaction l’excellent début de saison de Davide Djily Diaw (ci-dessus en photo) qui a d’ores et déjà inscrit quatre buts et délivré une passe décisive en six rencontres disputées. Une saison bien plus compliquée s’annonce pour Cittadella : celle de la confirmation. Jamais simple…

#11 : Pordenone Calcio

C’est LA surprise de ce début de saison. Celle que très peu de monde avait vu venir. Même pas nous. Oui, vous lisez bien, le petit poucet promu pour la première fois de son histoire en Serie B, Pordenone, se classe pour le moment en onzième position avec huit points au compteur ! Il s’agit là d’un début de saison rêvé pour les neroverdi, qui comptabilisent deux victoires, deux nuls et deux défaites. Une des principales satisfactions du petit club basé en Frioul-Vénétie Julienne est son meneur de jeu Tommaso Pobega. Classe 1999, prêté par le Milan AC, Pobega a déjà inscrit deux réalisations et délivré deux passes décisives en seulement cinq matchs disputés ! Le natif de Trieste est en train de se révéler et c’est tout Pordenone qui en profite. Un Pordenone à son image : joueur, intelligent, offensif. Choses rares pour un promu ! Le système de jeu prôné par Attilio Tesser fonctionne et c’est beau à voir. Mais tiendra-t-il toute la saison… C’est bien là toute la question. En attendant, un vent de fraîcheur souffle sur la Serie B !

#12 : Venezia F.C

Alessio Dionisi peut faire la moue. Dans la lignée de sa triste saison précédente (repêché de justesse après la rétrogradation administrative de Palermo), son Venezia peine à obtenir des résultats et à gagner en régularité. En témoigne cette douxième place moyenne, avec seulement huit points glanés. C’est peu, et il va falloir faire mieux pour éviter de revivre les démons de l’an dernier. Avec deux victoires, deux nuls et deux défaites, les premiers pas de Dionisi sur le banc arancioneroverde sont très mitigés. Charge à lui de trouver la bonne formule… Le tout sans grand buteur puisque seuls Bocalon et Capello ont réussi à inscrire deux buts. Pour un prétendant aux playoffs, cela s’annonce compliqué…

#13 : A.C Chievo Verona

A Vérone, dans le marasme ambiant, un seul homme fait figure de satisfaction : l’éternel Filip Djordjevic, 32 ans, qui a déjà inscrit quatre buts en six rencontres disputées. Mais derrière l’avant-centre international serbe, c’est le désert… Très mauvais début de saison pour les gialloblù qui pointent seulement à la treizième place du championnat avec sept petits points empochés ! C’est peu, c’est très peu pour une équipe tout juste reléguée de Serie A et qui ambitionne toujours de remonter immédiatement parmi l’élite du calcio. Sauf qu’en attendant, force est de constater que le message du duo Pellissier (directeur sportif) – Marcolini (entraîneur) ne passe pas auprès d’une équipe pourtant bien remaniée cet été. Il va également falloir remettre à la tête à l’endroit de certains joueurs bien en-deçà de leur niveau de jeu habituel (Garritano, Pucciarelli, Vignato…). Une chose est certaine : si le Chievo conserve son niveau de jeu actuel, il ne pourra ré-accéder en Serie A. Voire même jouer les playoffs…

#14 : Pescara Calcio 1936

Pescara peut se féliciter d’avoir débauché Cristian Galano à Parma cet été. Car sans lui, déjà que la situation est loin d’être brillante, que serait-elle… Auteur de trois buts en six matchs et de prestations solides, Galano est en train de revenir progressivement à son meilleur niveau. Ce qui n’est pas le cas pour la quasi-totalité de ses coéquipiers, puisque les biancazzurri sont actuellement quatorzièmes avec sept points ! Le bilan est très mauvais : une seule victoire, un nul et quatre défaites dont la dernière en date à domicile, 0-3 face à Crotone. Cela fait vraiment tâche pour le club des Abruzzes qui, rappelons-le, a tout de même terminé le championnat précédent à une satisfaisante quatrième position. Et la blessure de Marco Tumminello pour une longue durée ne va pas vraiment aider les delfini dans leur quête de rachat… Débuts très compliqués pour le néo-entraîneur Luciano Zauri. A voir s’il sera capable de redresser la barre… Tout un programme.

#15 : Frosinone Calcio

Dans la série des catastrophes industrielles de ce début de saison, Frosinone fait partie des tout meilleurs. Pas certain cependant qu’Alessandro Nesta soit ravi de ce statut, lui qui rêvait sans nul doute à de meilleurs débuts pour son arrivée sur le banc frusinate. Certains demandent même déjà sa tête… Il faut dire que le début de saison des gialloblù est assez catastrophique : le club du Latium pointe à une décevante quinzième place avec cinq petits points au compteur. Une victoire, deux nuls, trois défaites : Nesta a même perdu la confrontation directe avec son ancien club, Perugia (défaite 1-3 en Ombrie). Dans ce contexte, les torts sont partagés car au-delà du cas du légendaire défenseur du Milan AC, les joueurs « cadres » n’évoluent pas à leur niveau : évoquons notamment Dionisi, Ciano, Ariaudo ou encore Citro. Seul Paganini surnage (deux buts inscrits). Il va falloir une réaction très rapide de ses troupes pour qu’Alessandro Nesta demeure le Mister de Frosinone au moins jusqu’à Noël… Un véritable siège éjectable. Surtout lorsque l’on ambitionne de remonter immédiatement en Serie A…

#16 : Spezia Calcio

Un autre entraîneur arrivé cet été. Un autre entraîneur arrivé dans un club jouant l’an dernier les playoffs. Un autre entraîneur en difficulté. Vincenzo Italiano et le Spezia Calcio tout entier ont énormément de mal en ce début de saison à trouver les clés pour parvenir à enfin lancer leur saison : car après six journées, lorsque l’on pointe à la seizième place avec quatre petits points au compteur, le temps presse. Surtout lorsque, comme le club bianconero, on a pour objectif les playoffs… Une victoire, un nul, quatre défaites : le bilan est médiocre. La greffe ne prend pas. Et cela même malgré un effectif talentueux, comportant des joueurs de la trempe de Scuffet, Terzi, Federico Ricci… Une réaction est fortement attendue du côté de la Ligurie le week-end prochain. Car sinon, certaines têtes pourraient bien tomber plus vite que prévu… Un peu comme chez les équipes citées juste précédemment, au final.

#17 : A.S Livorno

Début de championnat compliqué pour Livorno qui, après six journées disputées, flirte avec la zone de relégation (dix-septième), ne comptant que quatre petits points à son actif pour un bilan d’une victoire, un nul et quatre défaites. L’objectif des toscans est de toute manière très clair : se maintenir une nouvelle fois, coûte que coûte… Et battre l’ennemi juré Pisa pour son retour dans notre division, dans un derby qui s’annonce des plus explosifs. Pour accomplir ces deux choses, il faudra bien évidemment aux livournais pouvoir compter sur le soutien indéfectible du peuple amaranto, et des joueurs capables de faire la différence tels que Davide Marsura (ci-dessus en photo), déjà auteur de deux buts et d’une passe décisive. Roberto Breda va également devoir incorporer progressivement ses dernières recrues (Viviani, Braken, Brignola…) afin d’obtenir un maintien qui s’annonce difficile… Mais loin d’être impossible au vu de la qualité que possède cette équipe.

#18 : Trapani Calcio

Francesco Baldini peut serrer les dents. En arrivant cet été à Trapani en remplacement d’un Vincenzo Italiano parti à la Spezia, l’ex-grand défenseur du Napoli savait que sa mission serait compliquée. Très, voire peut-être trop. Car pour le moment, Trapani doit se contenter d’une triste dix-huitième place avec quatre points à son compteur : un nul, quatre défaites… Mais une dernière victoire éclatante à la Spezia justement 4-2 qui sonne peut-être comme le déclic d’une équipe certes courageuse, solidaire, mais qui était jusqu’ici bien trop limité qualitativement. A voir si cette rencontre va enfin permettre aux siciliens de lancer leur saison… La réception à domicile de la Juve Stabia, le match prochain, pour un duel de mal-classés, en est en tout cas l’occasion rêvée. Surtout avec un Stefano Pettinari qui, tout doucement, est en train de reprendre des couleurs à l’avant (deux buts et une passe décisive en cinq matchs disputés…). A suivre dès ce week-end du 05 octobre !

#19 : Cosenza Calcio

Piero Braglia peut être déçu. Il y a de quoi. Mais était-ce vraiment une surprise après une intersaison moyenne, pour ne pas dire ratée, en termes de transferts réalisés ? Celui qui, les deux dernières saisons, avait réussi à ramener les rossoblù en Serie B et à les stabiliser à une jolie dixième place doit maintenant faire face à un autre défi. Celui du maintien. Car sans toute vraisemblance, c’est bien ce que seront amenés à jouer les calabrais cette saison, eux qui pointent actuellement à une pauvre dix-neuvième place avec seulement trois petits points pris en six journées disputées. Le bilan ? Trois nuls, trois défaites. Il est grand temps que les victoires arrivent chez les lupi… Les victoires, et les buts : car Cosenza n’en a marqué que trois ! La perte dans ce domaine de Gennaro Tutino, prêté par le Napoli la saison dernière, est plus que préjudiciable… Aucun avant-centre ne se dégage réellement et Braglia doit s’en remettre à des exploits individuels de joueurs tels que Sciaudone, Carretta ou encore Pierini. Réaliser toute la saison à ce rythme paraît intenable… Vite, un buteur en janvier !

#20 : S.S Juve Stabia

Pas de miracle en ce début de championnat pour la Juve Stabia. Le club basé en Campanie, à Castellamare di Stabia (près de Naples) a pris un départ catastrophique : un nul, cinq défaites dont une cuisante 1-5 à domicile devant Ascoli. Compliqué… Les chances de survie des « guêpes » dans notre championnat sont très réduites et il va falloir que Fabio Caserta installe une véritable mission commando pour parvenir à se maintenir. Mais l’effectif est-il suffisamment armé pour le faire ? Pas sûr… Rare motif d’espoir et de satisfaction : la récente arrivée de Karamoko Cissé, avant-centre baroudeur de notre championnat (146 matchs disputés), qui possède une certaine expérience et a déjà inscrit deux buts pour la Juve. Dans tous les cas, si les gialloblù souhaitent à tout prix se maintenir, il faudra opérer des changements… Et notamment au mercato hivernal qui s’annonce.

  • Le classement au 01 octobre 2019 :

Pour toute remarque ou question, n’oubliez pas : @seriebellissima sur Twitter ou en commentaire sous l’article !

Théo Sivazlian.

theo.sivazlian@gmail.com

10 bonnes raisons d’aimer la Serie B (en collaboration avec « Serie A Mon Amour »)

Le football italien ne se résume pas qu’à la Nazionale ou à la Serie A ! L’échelon inférieur, plus communément appelé la « Serie B », est une autre vitrine du calcio, plus authentique, pour le meilleur et souvent pour le pire. En effet, la Serie B reflète parfaitement les maux de l’Italie actuelle… Mais dans cet article, ce n’est pas de cela dont nous vous parlerons, bien au contraire.

En collaboration avec l’excellent site http://serieamonamour.com, que nous vous conseillons fortement d’aller visiter, nous vous expliquons en dix points pourquoi il est nécessaire de suivre notre championnat.

1/ Pour… voir des clubs de légende

La Serie B regorge de clubs qui ont tous, à un moment ou à un autre de leur histoire, réalisé de formidables parcours en Serie A ou même, plus étonnant, en Coupe d’Europe. Si si, on vous assure : voici d’ailleurs, pour vous le confirmer, un petit historique des performances continentales de nos actuels pensionnaires de l’antichambre. Pêle-mêle, en 2006, l’AS Livorno, alors en Serie A, est classé 6ème et dispute pour la première fois de son histoire la Coupe de l’UEFA à la suite de l’affaire du calciopoli qui verra la Juventus être reléguée dans notre championnat (article spécial à paraître ultérieurement). Emmenés par leur vedette italienne Cristiano Lucarelli, les granati réaliseront un parcours plus qu’honorable, ne s’inclinant qu’en 1/16ème de finale contre l’Espanyol Barcelone (1-2 – 0-2). L’AC Perugia, elle, compte deux participations en Coupe de l’UEFA (1979-1980 et 2003-2004) et même une victoire finale en Coupe Intertoto en 2003 à l’issue d’une épopée inoubliable pour tous les biancorossi ! Les protégés du fantasque Serse Cosmi (voir notre article https://seriebellissima.com/2018/08/30/perugia-cosmico-ou-le-miracle-permanent/) éliminant, tour à tour, des équipes telles que le Standard de Liège, Stuttgart, Nantes ou encore Wolfsburg en finale. D’autres formations sont aussi passées par la case Europe. De manière beaucoup plus brève, comme Empoli en 2007-2008, le temps d’un premier tour éclair face aux Suisses de Zurich en Coupe de l’UEFA… Le Chievo Vérone, lui, peut se targuer d’une qualification en 3e tour préliminaire de Ligue des Champions en 2006-2007. Toutefois, l’expérience fut immédiatement écourtée par le Levski Sofia. Reversés en UEFA, les gialloblù connaissent une nouvelle élimination express au 1er tour contre Braga. Comme en 2002-2003 face à l’Etoile Rouge de Belgrade… Ce qui demeure malgré tout assez stupéfiant pour un club qui évolue aujourd’hui en deuxième division.

2/ Pour… regarder un football « moins business » et plus proche du peuple

Ce serait mentir, être de mauvaise foi d’affirmer qu’il n’existe absolument pas de grosses sommes d’argent transitant à travers notre championnat. Cependant, il serait malhonnête de dire que celles-ci font de la Serie B l’un des championnats les plus « bankables » d’Europe : soyons clairs, la deuxième division italienne n’est pas vraiment le championnat où, par exemple, les droits TV s’arrachent à prix d’or. Très loin de là. Et d’ailleurs, c’est bien ce « football anti-business » qui fait qu’à l’heure où le jeu originel tend à devenir un synonyme de « monétisation », nous aimons plus que jamais notre bonne vieille Serie B. Oui, elle est sûrement moins « bling-bling »que la Premier League et ses stars : oui, elle est peut-être moins « hype » que la Liga : ou encore oui, le jeu n’y est pas toujours léché et spectaculaire. Mais qu’importe ! La Serie B est à l’heure actuelle LE championnat professionnel qui, à nos yeux, se rapproche peut-être le plus des origines historiques du calcio : celui qui n’appartient pas à de grands groupes financiers, celui qui n’est pas sans cesse médiatisé, celui où les tribunes ne se sont pas consommatrices et aseptisées. La Serie B, c’est avoir la garantie de se rapprocher des origines du vrai football, celui du « calcio dei popolo« …

3/ Pour… avoir des ambiances superbes 

Ah, nos stades, nos ambiances, nos tifosi… S’il y a bien un point où, vis-à-vis des autres grands championnats européens la Serie B semble indétrônable, c’est sans conteste celui-ci. Lors de chaque rencontre de championnat et ce quel que soit le lieu où se dispute la partita, les supporters italiens nous gratifient de magnifiques tifos, tendus d’écharpes ou autres spectacles pyrotechniques. Et ceci n’est pas uniquement l’oeuvre de quelques tifoserie, bien au contraire : les vingt équipes qui composent notre Serie B possèdent toutes au moins un ou deux groupes d’ultras qui, à domicile comme à l’extérieur (et ce malgré des déplacements parfois très lointains, tels un Trapani-Pordenone ou un Cosenza-Virtus Entella par exemple…), s’évertuent à chanter et défendre corps et âme leur équipe de toujours. Car ici, pas de « footix » ou autres arrivistes : est-il nécessaire de rappeler que l’Italie est le berceau du mouvement ultra ? Quel plaisir de voir, à l’heure actuelle, et ce quelque soit le sexe, l’âge ou encore l’origine sociale, ce si profond attachement à son équipe locale ! La Serie B, c’est tout simplement l’assurance de vibrer au rythme des tifosi peu importe la rencontre…

4/ Pour… observer des vieux joueurs classes

Alessio Cerci, Bostjan Cesar, Christian Maggio, Emanuele Calaio… Tous ces noms vous disent quelque chose, n’est-ce pas ? Et bien figurez-vous que ces quatre illustres joueurs jouent à présent tous en Serie B ! En effet, il est vrai que de nombreux joueurs italiens, après avoir mené une carrière couronnée avec plus ou moins de succès, tendent à revenir dans le club de leurs débuts ou celui de leur région, de leur ville natale à l’aube de la quarantaine. Ces équipes évoluant bien souvent dans notre championnat, il est ainsi fort appréciable de retrouver ces « vieux joueurs classes », toujours performants, revenus afin d’aider leur club de cœur à être promu ou bien tout simplement, à se maintenir. Il s’agit là d’une spécificité italienne: la Ligue 2 française, par exemple, ne peut pas en dire autant… Enfin, ces retours d’ex-joueurs qui ont brillé au plus haut niveau illustrent également leur volonté de continuer à jouer à un niveau compétitif : au lieu d’aller chercher un dernier gros contrat en Chine ou au Qatar par exemple, ces joueurs possèdent toujours la même envie, la même détermination qu’à leurs débuts, sans se soucier de l’aspect financier. Il s’agit pour eux de se faire plaisir encore quelques années dans le club cher à leurs yeux et cela uniquement dans le but de l’aider, lui rendre ce qu’il leur a apporté. La Serie B, c’est donc également pouvoir regarder des vieux joueurs que vous pensiez oubliés ou déjà retraités…

5/ Pour… découvrir de nombreuses chaudes rivalités

Qui dit rivalités, dit derbies. Cette saison, la Serie B en regorge. Un petit récapitulatif géographique s’impose. A vos cartes ! Parmi les régions les mieux représentées, cette saison, la Toscane : le triumvirat Empoli, Pise, Livourne promet quelques étincelles et des duels acharnés. La Vénétie présente également deux fiers porte-drapeaux avec le Chievo Vérone, relégué de Serie A et Cittadella, rafraîchissante surprise de l’exercice écoulé. Plus au Sud, la Campanie devrait connaître son lot de confrontations bouillantes. Benevento, la Juve Stabia et la Salernitana sont prêts à en découdre. Idem pour les voisins calabrais de Crotone et Cosenza ou à l’autre extrémité, La Spezia et la Virtus Entella distants de 65 kilomètres sur la côté ligure. Et dire qu’avec le jeu des montées et des descentes, vous serez privés de Lecce-Foggia ou encore Perugia-Ternana… A peine de quoi estomper le niveau de défiance qui règnera dans les « curve » des quatre coins de la botte…

6/ Pour… dénicher des espoirs

Roberto Mancini se plaint du très faible temps de jeu des jeunes Italiens en Serie A. Et il a raison. Pour voir de jeunes espoirs évoluer en Italie, il faut regarder dans le championnat du dessous. Du côté de Livorno, Alessandro Plizzari a une belle carte à jouer cette saison. Prêté par le Milan AC qui fonde d’énormes espoirs en lui pour l’avenir, le portier italien de 19 ans est un spécialiste des arrêts réflexes et des penaltys, avec en mémoire ses excellentes performances lors de la dernière coupe du monde U20 en mai dernier. À Pescara, c’est Marco Tumminello qui attire l’attention. Prêté par l’Atalanta qui l’a acheté à la Roma l’an passé, le jeune avant-centre italien âgé de 20 ans possède des qualités techniques prometteuses dont les delfini espèrent profiter cette saison dans leur lutte vers la Serie A. Crotone peut lui compter sur Niccolò Zanellato, acheté au Milan l’été dernier. Le milieu central de 20 ans, qui aura fait toutes ses classes chez les jeunes du Milan, bénéficie enfin de temps de jeu en Calabre. Avec l’objectif de montrer, rapidement, ses qualités de récupération et de remontée de balle. Enfin, mention spéciale à Marco Carraro, prêté par l’Atalanta à Perugia. Acheté 5 millions d’euros à l’Inter Milan l’été dernier, ce milieu défensif âgé de 21 ans est un des plus grands espoirs d’Italie devant la défense. Costaud et assez agile, le joueur passé par la plupart des équipes nationales de jeunes avait déjà réussi une belle saison en Serie B l’année dernière, à… Perugia, où il vient donc d’être reprêté pour une deuxième saison consécutive mais cette fois-ci sous les ordres d’un autre champion du monde 2006, Massimo Oddo. On a hâte de voir ça !

7/ Pour… voir Alessandro Nesta sur le banc 

Il y a eu les Inzaghi ou encore Gattuso, et c’est désormais son tour. L’immense défenseur de la Lazio et du Milan Alessandro Nesta fait partie de cette génération de joueurs Italiens à prendre le chemin du banc. Après une année 2016-2017 au Miami FC, il se lance dans le grand bain à la tête de Perugia. S’il a pris l’équipe en main en mai 2018 et n’est pas parvenu à la faire monter en Serie A, Nesta a tout de même encore réussi à qualifier l’an passé Perugia en playoffs. « Ale » a depuis changé de banc et de région, s’engageant avec le fraîchement relégué de Serie A, Frosinone. Pour l’Italie, c’est l’occasion de voir une de ses légendes s’impliquer dans le football national, et l’espoir de voir naître un nouveau grand entraîneur… A suivre de près cette saison !

8/ Pour… de superbes et mythiques maillots

Bariolé ou uni. A rayures ou pas. Du blanc immaculé au noir profond. Chaque saison, la rentrée des classes en Serie B prend des airs de « fashion week » et les nouvelles tuniques arborées par chaque pensionnaire sont scrutées. Cette année encore, les designers ont joué d’inventivité pour revisiter quelques grands classiques, rendant chaque maillot unique. La tendance pour 2019-2020 est clairement au grenat. LA couleur en vogue, depuis des lustres, à Trapani, Livourne, Salerne ou Cittadella. Chez les petits nouveaux, le jaune et bleu se taille allègrement la part du lion. Le Chievo, Frosinone, relégués de Serie A, et la Juve Stabia, jeune promue, représenteront la team gialloblù. En Calabre, le rouge et le bleu semblent fasciner du côté de Crotone et Cosenza. Pour les nostalgiques des années 80-90, le rouge vif de Pérouse, le noir de Venise agrémenté de touches d’orange et de vert ou le mélange grigiorosso de la Cremonese, ravivra quelques souvenirs. Si vous préférez la sobriété, le traditionnel maillot blanc rayé bleu ciel de Pescara ou celui de la Virtus Entella d’inspiration très argentine devraient vous plaire. Une pensée aussi pour les amateurs de noir et blanc, votre cœur risque de balancer entre La Spezia et Ascoli. Mais au final, ne dit-on pas que tous les goûts sont dans la nature ? Si vous hésitez encore, le dégradé de bleu façon Empoli, le zèbre nerazzurro de Pise, les sang et or de Benevento ou le mix neroverde des novices de Pordenone, pourraient finir de vous convaincre…

9/ Pour… sortir de l’hégémonie du nord

À part Naples et la Fiorentina, les podiums de Serie A ont, quasiment de tout temps, été occupés par les clubs du quatuor : Turin, Milan, Rome et Gênes. Des luttes souvent palpitantes, mais toujours entre les riches clubs du nord, qui reviennent sans cesse. La Serie B permet de s’échapper de cet éternel cercle fermé et de mettre le cap au sud. Avec Pescara dans les Abruzzes, Pérouse en Ombrie, Crotone et Cosenza en Calabre, Benevento pour la Campanie, Trapani représentant de la Sicile ou encore Ascoli dans les Marches, c’est une invitation à découvrir une toute autre facette de l’Italie. Celle de villes de taille moyenne où la passion et les stades sont tout sauf uniformisés…

10/ Et enfin, pour…. finir la saison en beauté

Si le championnat se termine le 11 mai avec deux clubs obtenant leur promotion en Serie A, la saison de Serie B ne s’arrête pas là. Après seulement quelques jours de repos, les clubs classés entre la 3e et la 8e place s’adonneront aux traditionnels barrages. Les 3e et 4e étant opposés en demi-finale aux vainqueurs des quarts, auxquels participent les clubs de la 5e à la 8e place. Un mini-tournoi à l’enjeu considérable, dont seul le vainqueur gagne un ticket pour la première division. Mais aussi une façon de prolonger le plaisir en Italie, puisque la Serie A se termine à la mi-mai alors que les finales de playoffs ont lieu au milieu du mois de juin…

Par Théo Sivazlian, Michaël Klawinski et @serieamonamour sur Twitter.

Preview 2019/2020 bonus : SSD Palermo

Vous croyiez en avoir terminé après la publication de nos 20 previews correspondant à chaque équipe de cette nouvelle saison de Serie B ? Et bien non ! SerieBellissima, en collaboration avec l’excellent compte Twitter @SsdPalermoFr, vous offre un preview bonus en guise d’hommage sur le club rosanera, descendu en Serie D après des déboires financières, mais qui est pourtant si apprécié dans l’hexagone, en Italie et plus particulièrement en Sicile. Vous désirez une preuve de cet engouement ? 8615 tifosi palermitains se sont abonnés pour voir jouer leurs protégés cette saison… Un record en Serie D !

Après plusieurs années de difficultés, la faute à de nombreux dirigeants incompétents, Palermo est en train de renaître. Mais vous rappelez-vous de la cause de cette faillite ? La vente du club par un président fantasque, voire incapable (Mauricio Zamparini) à d’autres incapables (Arkus Network) qui assuraient avoir les garanties pour inscrire l’U.S Palermo au prochain championnat… Alors que cela n’était pas le cas. Et un club sans inscription, sans aucune garantie financière, est un club en faillite. C’est ainsi que le 23 juillet 2019, Dario Mirri et Tony Di Piazza ont repris le club en main, en Serie… D, sous le nouveau nom de SSD Palermo. Le tout pour une nouvelle ère qui, espérons-le, s’annonce sous les meilleurs auspices.

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Alberto Pelagotti (libre, Arezzo), Mattia Fallani (libre, Fiorentina Primavera), Edoardo Lancini (libre, Brescia), Andrea Accardi (libre, U.S Palermo), Manuel Peretti (prêt, Hellas Verona Primavera), Roberto Crivello (libre, Spezia), Francesco Vaccaro (libre, Altamura Calcio), Lorenzo Bechini (libre, Sassuolo Primavera), Massimiliano Doda (prêt, Sampdoria Primavera), Erdis Kraja (prêt, Atalanta Primavera), Alessandro Martinelli (libre, Brescia), Malaury Martin (libre, Heart of Midlothian), Luigi Mendola (libre, U.S Palermo Primavera), Juan Alberto Mauri (Libre, Lucchese), Danilo Ambro (libre, U.S Palermo Primavera), Andrea Rizzo Pinna (prêt, Atalanta Primavera), Christian Langella (prêt, Pise), Giammarco Corsino (libre, Marsala Calcio), Raimondo Lucera (libre, U.S Palermo Primavera), Mattia Felici (prêt, Lecce), Giovanni Ricciardo (libre, Cesena), Bubacarr Marong (libre, Parmonval)

–> Ils s’en vont : assez logiquement malheureusement, tout l’effectif de l’année dernière… A l’exception d’un seul joueur, Andrea Accardi.

Soit un total de 22 arrivées majeures contres 36 départs majeurs (!)

  • Le 11 type probable :

Il est encore assez compliqué de définir une formation probable, mais celle ci-dessus serait, pour le moment, la plus cohérente au vu des forces en présence. Pendant la pré-saison et les matchs amicaux, le nouvel entraîneur Rosario Pergolizzi a entrainé l’équipe à jouer en 4-3-1-2 mais également en 3-4-1-2. Pelagotti restera certainement le gardien titulaire pour cette première saison notamment grâce à son expérience en Serie B avec Brescia ou encore Empoli. En défense nous retrouvons Vaccaro en tant que latéral gauche, Doda à droite et Lancini en compagnie d’Accardi dans l’axe… Ce dernier ayant la particularité d’être qui le seul joueur de l’ancien Palermo à être resté malgré la faillite. Il sera donc bien évidemment capitaine. Au milieu de terrain ensuite, nous retrouvons les relayeurs Kraja, Martinelli et le jeune Pinna, qui endossera le numéro 10 et fera la liaison avec les attaquants. Prometteur, ce dernier a démontré beaucoup de choses pendant le stage de préparation. Enfin, en attaque, Santana fait son grand retour sous le maillot rosanero, 13 années après l’avoir revêtu ! L’argentin sera très important hors du terrain pour faire bénéficier aux nombreux jeunes de son expérience, mais aussi sur le terrain où il a démontré durant les matchs amicaux de pré-saison qu’il a toujours le niveau pour assurer le tempo aux avants-postes. Il sera accompagné de Felici, jeune attaquant en prêt en provenance de Lecce qui a lui aussi déjà démontré son talent de buteur avec un doublé en match amical contre Lascari. Reste un troisième larron, buteur affirmé et spécialiste du jeu de tête, déjà auteur de cinq buts lors des matchs amicaux de préparation : Ricciardo.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Posséder des joueurs expérimentés comme Santana, Ricciardo ou encore Accardi est un énorme plus pour remonter en Serie C et permettre aux plus jeunes joueurs de progresser pas à pas… Le tout afin de trouver le meilleur équilibre possible sur le terrain, primordial à ce niveau. Un soutien populaire également plus présent que jamais, alors que paradoxalement, le club évolue dans l’une des divisions les plus basses de son histoire ! Un atout de poids tant bien évidemment à domicile (15000 à 20000 tifosi attendus en moyenne par rencontre…) qu’à l’extérieur, où les fans palermitains se déplaceront en nombre aux quatre coins de la Sicile pour aller supporter et encourager les leurs.

– : Il ne faut pas oublier que le club a dû tout reprendre de zéro en à peine deux mois… Tout le travail effectué précédemment a donc été effacé, l’effectif entier avec (excepté Accardi). Les joueurs actuels ne se connaissent donc pas, sont en réels manques d’automatismes… Mais devront pourtant travailler vite et énormément pour que le club puisse trouver sa propre identité de jeu et surtout, des résultats probants avec en ligne de mire, une montée en Serie C !

  • Le « Mister » :

Le nouveau Palerme commence avec Rosario Pergolizzi
L’entraineur palermitain fut à la source d’un des plus importants récents succès de l’histoire de l’U.S Palermo… qui est le scudetto de la Primavera lors de la saison 2008/2009. Avant sa carrière d’entraineur, son parcours en tant que joueur fut ultra-concentré en Serie B (notamment la Reggina, Ascoli, Bologna, Brescia, Padova et Ravenna), pour un total de 410 apparitions au sein du second échelon du football italien. La saison dernière, Pergolizzi a entraîné la Primavera de l’Empoli… Mais il ne put résister à l’appel de Palerme pour mener en main cette nouvelle équipe. Expert de la défense à quatre, il choisit bien souvent le 4-3-2-1 comme formation de prédilection. De retour dans sa ville natale, celle de ses plus grands succès Pergolizzi va devoir trouver la bonne formule rapidement… Tâche peu aisée lorsque les joueurs ne se connaissent pas ou peu et où les automatismes ne sont donc pas présents. Difficile mais excitant challenge à relever…

  • LE joueur frisson à suivre :

Enfant de Palerme, formé au club, Andrea Accardi est le seul joueur à être resté au club cet été malgré la faillite. Ce défenseur central âgé de 24 ans a déclaré n’avoir pas donné suite aux offres de plusieurs clubs de Serie B… Car son amour pour le maillot et les couleurs rosaneri est plus important à ses yeux que l’argent. Donnée malheureusement rare dans le football moderne… Et qui est ainsi tout à son honneur ! Avec les nombreuses jeunes pousses de cette nouvelle équipe, Accardi sera certainement un mentor, un taulier pour cette équipe qui se découvre encore. Le fait qu’il soit resté au club malgré la faillite prouve son attachement au club, ce que les tifosi apprécient bien évidemment énormément. Lors de tout le stage de pré-saison, ces derniers chantaient même pour qu’Accardi possède le brassard de capitaine… C’est dire le statut de ce joueur qui va tout donner pour faire monter au plus vite Palermo en Serie C.

  • La possible révélation de cette saison :

Prêté par Lecce, Mattia Felici a déjà fait sensation lors de ses débuts sous les couleurs rosanero. Auteur d’un magnifique doublé contre Castelbuono dont un fabuleux geste acrobatique (voir @SsdPalermoFr sur Twitter), il sera très important pour cette saison. Le jeune romain de 18 ans joue en tant que trequartista mais peut également s’adapter pour jouer en tant que deuxième attaquant, juste derrière ou aux côtés de Ricciardo. Après avoir joué avec la Primavera de Tor Tre Teste, il fut de retour l’an dernier avec celle de Lecce où il a marqué 2 buts en 11 matchs disputés. Si ce total peut paraître assez faible, il ne faut pas oublier que Felicioli n’a seulement que 18 ans… Et que ce dernier a même joué ses premières minutes en pro l’an passé sous le maillot giallorosso contre Ascoli en Serie B. Très apprécié par un certain… Fabio Liverani (entraineur de Lecce), il ne fait nul doute que Felici aura un rôle important dans cette nouvelle équipe palermitaine !

  • Le stade :

Le stade Renzo-Barbera a été inauguré le 24 janvier 1932 où le premier match des palermitains fut gagné sur le score de 5-1 contre l’Atalanta. Longtemps appelé “La Favorita”, le stade a été renommé en “Stadio Renzo Barbera” le 18 septembre 2002, en hommage à l’ancien grand président Renzo Barbera (1970-1981). Rénové en 1948, en 1984 et en 2006, le stade est doté d’une capacité de 36349 spectateurs.

@SsdPalermoFr sur Twitter et @theo_sivazlian.

Preview 2019/2020 : Virtus Entella

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la toute dernière présentation, celle du Virtus Entella !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Fabrizio Poli (500 000 euros, Carpi), Claudio Morra (300 000 euros, Pro Vercelli), Salvatore Caturano (200 000 euros, Lecce), Marco Toscano (libre, Palermo), Luca Pandolfi (libre, Castrovillari), Andrea Settembrini (libre, Cittadella), Manuel Cicconi (libre, Como), Manuel De Luca (prêt, Torino), Ivan De Santis (libre, Ascoli), Mauro Coppolaro (libre, Udinese), Mamadou Coulibaly (prêt, Udinese) Nikita Contini (prêt, Napoli), Andrea Schenetti (libre, Cittadella), Leonardo Sernicola (prêt, Sassuolo), Marco Sala (prêt, Sassuolo), Federico Valietti (prêt, Genoa), Marco Crimi (retour de prêt, Spezia Calcio)

–> Ils s’en vont : Dany Mota (2M, Juventus), Luca Tremolada (900 000 euros, Brescia), Riccardo Baroni (400 000 euros, Fiorentina), Aladin Ayoub (libre, ES Sahel), Franesco Urso (libre, Catanzaro), Francesco Belli (libre, Pisa), Leonardo Gatto (prêt, Triestina), Joel Baraye (prêt, Padova), Raul Zucchetti (libre, Gozzano), Filip Nagy (prêt, Sassuolo), Luca Germoni (libre, Lazio)

Soit un total de 17 arrivées majeures contre 11 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

Roberto Boscaglia a choisi d’opter, lors des deux premières journées de championnat, pour un schéma tactique en 4-3-1-2 : notre onze type probable s’articule ainsi en ce sens. Dans les buts, Contini, ukrainien de naissance prêté par le Napoli, devrait parvenir à s’imposer au détriment de Paroni. Devant lui, se dessine une défense composée de deux tauliers de la saison passée (Chiosa et Pellizzer) et de deux nouvelles recrues arrivées cet été en prêt depuis Sassuolo (Sala, à gauche) et l’Udinese (Coppolaro, à droite). Au milieu, malgré une forte concurrence c’est du classique, Boscaglia privilégiant la continuité : Paolucci en numéro 6, Nizzetto (capitaine) et Eramo en milieux relayeurs… La seule nouveauté arrivant au poste de numéro 10, via la présence de Schenetti, transfert phare du club ligure cet été. Enfin, en attaque, nous retrouvons un duo composé d’un vieux briscard (Mancosu) et d’un élément prometteur âgé de 24 ans qui sort d’une saison à 12 buts et 2 passes décisives en Serie C sous le maillot de Pro Vercelli : Morra.

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Pouvoir continuer à s’appuyer sur une charnière centrale performante (Chiosa – Pellizzer), le tout en l’ayant renforcée de manière intelligente si jamais celle-ci se révèle insuffisante pour jouer le maintien (grâce aux arrivées de Poli, De Santis, Coppolaro…). Un milieu de terrain fourni (Paolucci, Nizzetto, Eramo, Coulibaly, Settembrini, Crimi, Ardizzone…), composé de joueurs confirmés et totalement aptes à jouer à ce niveau. La concurrence s’annonce rude, et c’est tant mieux pour une équipe aspirant aspirant à se battre en fin de tableau ! L’attaque est aussi un élément de satisfaction pour Entella puisque posséder un joueur de la trempe de Mancosu, parfaitement rodé au championnat, est un atout de poids dans la construction d’une équipe… Et lui ajouter un joueur prometteur comme Morra semble, sur le papier, une idée qui peut se révéler efficace.

– : Contini, tout juste débarqué en prêt du Napoli après une saison fructueuse à Siena en Serie C la saison passée, va devoir confirmer à l’échelon supérieur… Échelon qu’il va découvrir pour la première fois de sa carrière au sein d’une équipe qui va lutter pour le maintien. Sorte de quitte ou double pour le jeune portier italo-ukrainien… Et c’est exactement la même situation qu’il va se passer avec les jeunes latéraux prêtés que sont Sala et Coppolaro. A eux de réaliser la meilleure saison possible sous le maillot biancazzurro

  • Le « Mister » :

Roberto Boscaglia avait l’air d’avoir froid sur cette photo. Et son bilan en tant qu’entraîneur depuis ses débuts avec l’Akragas reflétait plutôt bien cet état, si l’on excepte un passage réussi à Trapani. Sauf que voilà, depuis sa nomination au Virtus Entella en juillet 2018, tout a subitement changé. Italien âgé de 51 ans, Boscaglia sort d’une superbe saison en Serie C avec le club ligure (25 victoires, 11 nuls, 8 défaites), ponctuée d’une remontée immédiate en Serie B ! Natif de Gela, en Sicile, où il a passé toute sa carrière de joueur (17 ans !), cet adepte du 4-3-1-2 aura pour simple objectif de maintenir les biancazzurri dans notre championnat cette saison. Pour cela, Boscaglia et ses dirigeants ont savamment travaillé durant l’intersaison, renforçant de manière très intelligente l’effectif avec des joueurs confirmés à ce niveau (Schenetti, Settembrini…) et de jeunes espoirs talentueux (Morra, Sala, Coppolaro…). C’est désormais à lui de jouer et de, pourquoi pas, mener le Virtus au-delà de ce qu’il espérait.

  • LE joueur frisson à suivre :

Milieu de terrain italien offensif âgé de 28 ans, Andrea Schenetti s’est imposé durant son passage à Cittadella comme le joueur clé de sa formation. Bon récupérateur, capable d’aussi bien faire marquer que de marquer grâce à sa technique et sa vision du jeu, Schenetti est LE gros coup du mercato du Virtus Entella cet été. Preuve à l’appui, le joueur formé au Milan AC a tout de même inscrit 6 buts et délivré 7 passes décisives en 29 matches de Serie B disputés donc la saison passé sous le maillot des granati, avec lesquels il a réalisé une performance tout bonnement incroyable, en atteignant les finales de playoffs. En pleine force de l’âge, Schenetti a été recruté pour devenir le détonateur de cette équipe biancazzurro, celui sur qui l’on peut compter pour débloquer une situation décisive ou renverser la vapeur d’une rencontre compliquée. C’est en tout cas tout ce qu’espère son entraîneur, Roberto Boscaglia, qui place une grande confiance en lui : Schenetti lui a déjà rendu cette saison, en inscrivant son premier but sous le maillot du Virtus. Espérons pour sa nouvelle équipe et ses nouveaux tifosi que cela continue !

  • La possible révélation de cette saison :

Prêté par Sassuolo, Marco Sala est un latéral gauche prometteur qui sort d’une saison pleine avec la SS Arezzo en Serie C. L’italien, âgé de seulement une vingtaine d’années, a ainsi disputé 38 matchs sous le maillot du club toscan, pour un joli bilan de deux buts inscrit et de 8 passes décisives délivrées. Sacré total pour un joueur si jeune ! Et Sassuolo, toujours prompt à l’achat de talents, en a ainsi profité pour l’acheter cinq millions d’euros à l’Inter, son club formateur. Un sacré montant qui démontre que les neroverdi fondent énormément d’espoirs en Sala après sa superbe saison passée. Et le natif de Rho, en Lombardie, n’est pas près de s’arrêter en si bon chemin puisqu’il a déjà été titularisé lors des deux premières journées par Roberto Boscaglia, deux rencontres qu’il a disputée en intégralité ! Sans grande hésitation, Sala sera ainsi le jeune joueur à surveiller cette année du côté du Virtus Entella.

  • Le stade :

Le stade communal de Chiavari a été inauguré en 1933 et se situe, comme son nom l’indique, à Chiavari, ville italienne située en Ligurie, région du Nord-Ouest de l’Italie. Rénové ou restructuré à maintes reprises (1935, 2005-2006, 2008, 2010-2011, 2013 et 2015), le stade possède une capacité de 5500 place es assises, le classant ainsi parmi les plus petits de la Serie B actuelle.

  • Notre pronostic : 16ème

Nous pronostiquons une seizième place finale synonyme de maintien pour le Virtus Entella en cette nouvelle saison 2019/2020. En effet, nous voyons les biancazzurri suffisamment armés pour s’éviter une nouvelle redescente en Serie C, grâce notamment à un mercato ambitieux et intelligement géré (arrivées de Schenetti, Settembrini, Sala, Coppolaro…). Et cela tombe bien, puisque l’unique objectif des hommes de Roberto Boscaglia sera de se maintenir en Serie B cette saison… Et plus si affinités.

Théo Sivazlian et @dajeVale sur Twitter.

Preview 2019/2020 : Venezia FC

Un concept utilisé la saison dernière sur votre site d’actualité entièrement consacré à la Serie B fait son grand retour : les previews ! Le championnat reprenant dans deux semaines, vous pourrez ainsi découvrir sur SerieBellissima 20 articles previews à venir en (presque) 20 jours, détaillant tour à tour, par ordre alphabétique : les arrivées et les départs, son 11 type probable, les forces et faiblesses de chaque équipe, son coach, son joueur frisson à suivre, sa possible révélation de la saison, son stade et notre pronostic. Place ainsi aujourd’hui à la présentation du Venezia FC !

  • Arrivées – Départs 2019/2020 :

–> Ils arrivent : Yuri Senesi (libre, Olbia), Franco Zuculini (libre, CA Colón), Mario De Marino (libre, Palermo), Antonio Marino (libre, Lecce), Gabriele Mancin (libre, Adriese), Alberto Pomini (libre, Palermo), Mattia Aramu (libre, Siena), Luca Fiordilino (libre, Palermo), Adriano Montalto (prêt, US Cremonese), Michele Cremonesi (libre, SPAL), Lorenzo Lollo (libre, Empoli), Antonio Junior Vacca (libre, Parma), Gian Filippo Felicioli (libre, Milan), Alessandro Fiordaliso (prêt, Torino), Pietro Ceccaroni (prêt, Spezia Calcio), Nicolò Casale (prêt, Hellas), Ivan Lakicevic (prêt, Genoa), Lorenzo Gavioli (prêt, Inter), Alessandro Capello (libre, Cagliari)

–> Ils s’en vont : Gabriele Mancin (prêt, Porto Viro), Simone Bentivoglio (libre, Siena), Stefano Camerlengo (libre, Chieti FC), Davide Facchin (libre, Como), Andre Schiavone (libre, Bari), Guiseppe Caccavallo (libre, Carrarese), Guglielmo Vicario (Cagliari), Francesco Cernuto (libre), Agostino Garofalo (libre), Gianni Fabiano (libre), Matteo Bruscagin (libre), Maurizio Domizzi (libre), Giuseppe Zampano (libre), Cristiano Lombardi (retour de prêt, Lazio), Jacopo Segre (retour de prêt,Torino), Marco Pinato (retour de prêt, Sassuolo), Mattia Zennaro (retour de prêt, Genoa), Alessandro Rossi (retour de prêt, Lazio), Robert Mazan (retour de prêt, Cela Vigo), Mauro Coppolaro (retour de prêt, Udinese)

Soit un total de 19 arrivées majeures contre 20 départs majeurs.

  • Le 11 type probable :

Venezia se dirige cette saison vers un schéma en 4-3-1-2 sous les ordres de son nouvel entraîneur, Alessio Dionisi. Le tout avec une équipe totalement remaniée par rapport à la triste saison passée… Dans les buts, nous retrouvons ainsi Lezzerini avec, devant lui, une charnière centrale orpheline du grand Domizzi mais qui n’en reste pas moins compétitive avec Modolo, nouveau capitaine et Cremonesi, arrivé en prêt cet été depuis la SPAL. Sur les côtés, deux autres joueurs prêtés devraient s’imposer en tant que titulaires : Felicioli (depuis le Milan AC) et Fiordaliso (depuis le Torino). Idem au milieu où tout change ! Fiodilino, arrivé depuis Palerme, prendrait place en tant que milieu défensif. Devant lui, nous retrouvons deux joueurs d’expérience qui risquent de faire énormément de bien aux arancioneroverdi cette saison : Lollo, arrivé depuis Empoli et Franco Zuculini, arrivé depuis le Club Atlético Colon en Argentine. Le prometteur Aramu, recrue arrachée à Siena, devrait quant à lui prendre part dans un rôle de numéro 10… En soutien de deux avant-centres : Di Mariano et Bocalon, qui auront tous deux une forte concurrence cette saison (Capello, Montalto, Zigoni…)

  • Forces et faiblesses de l’équipe :

+ : Une charnière centrale (Modolo et Cremonesi) solide, expérimenté, rompue aux joutes de la Serie B. Deux latéraux (Felicioli et Fiordaliso) jeunes, prometteurs, en particulier pour le premier cité qui a déjà passé une saison intéressante en prêt à Perugia l’an dernier. Énormément de choix de qualité possibles au milieu (Fiodilino, Lollo, Zuculini, Caligara, Suciu, Gavioli, Maleh…), ce qui offre à Dionisi la possibilité d’opter pour des schémas tactiques différents. Un plus toujours appréciable… Avoir réussi à s’attacher les services d’un Mattia Aramu, arrivé cet été depuis Siena, qui est annoncé comme l’un des joueurs à suivre de près cette saison. Il évolue au poste de numéro 10…

– : Les dirigeants vénitiens ont voulu faire table rase de la piteuse saison dernière terminée à la 14ème place en chamboulant tout l’effectif et surtout, un 11 de départ où seuls 3-4 titulaires subsistent. Très bien, mais il va falloir sûrement du temps à ce groupe pour se connaître et acquérir ensemble des repères, des automatismes… Données préjudiciables en début de saison. Venezia ne possède également pas à l’heure actuelle un avant-centre qui a inscrit plus de 10 buts l’an dernier… Mais plutôt un empilement de buteurs avoisinant ce total (Bocalon, Capello, Montalto, Zigoni…). Là encore, un manque de clarté, de hiérarchie à ce poste pourtant si primordial peut conduire Dionisi à tâtonner toute la saison sans trouver la formule gagnante…

  • Le « Mister » :

Entraîneur italien méconnu âgé de 39 ans, Alessio Dionisi sort d’une belle saison en Serie C avec Imolese, où il ratera de peu la montée en Serie B après une élimination en quarts de playoffs. En effet, avec Imola, Dionisi a glané une belle moyenne d’1,68 points par match en 50 rencontres disputées… un bilan assez similaire durant ses précédentes années à Borgosesia et à Fiorenzuola qui lui a donc permis de prendre les rênes d’un Venezia sous la coupe de son président italo-américain Joe Tacopina. Cet adepte du 4-3-1-2, schéma tactique qu’il devrait d’ailleurs installer dans la cité des Doges, va cette année faire face à son premier grand défi dans sa jeune carrière d’entraîneur : à savoir redresser un Venezia moribond, repêché de dernière minute en juin dernier à cause des déboires palermitaines. Pour ce faire, Dionisi pourra en tout cas s’appuyer sur un effectif bien plus compétitif, renforcé par de nombreux talents (Felicioli, Aramu, Fiodilino…) et des joueurs expérimentés (Lollo, Zuculini, Cremonesi…). Et si l’alchimie prend, pourquoi ne pas rêver des playoffs… Où Venezia était en demi-finale il y a deux ans seulement.

  • LE joueur frisson à suivre :

Il y a Maxi Lopez, de retour à Crotone… Et il y a un autre argentin, Franco Zuculini, lui aussi de retour en Italie, mais à Venezia cette fois-ci. Milieu central âgé de 28 ans, Zuculini évoluait la saison dernière au Club Atlético Colon, où il a disputé une quinzaine de rencontres en Superliga argentine mais n’a guère brillé. Celui qui n’est pas à confondre avec son frère Bruno, qui évolue actuellement à River Plate, est un joueur expérimenté (passé notamment par Hoffenheim, Zaragoza, Bologne, le Hellas Verona…) en pleine force de l’âge, qui a déjà disputé plus d’une soixantaine de rencontres sur le sol italien. Assez petit (1m76 seulement), Zuculini est à la fois un milieu de terrain grognard, harceleur, gratteur de ballons… Mais également parfois capable de marquer et de faire marquer, bien que limité techniquement. La preuve en est puisque le natif de La Rioja, en Argentine a d’ores et déjà ouvert son compteur but avec les vénitiens en Coupe d’Italie. Dionisi devrait, cette saison, en faire l’un des hommes forts de son équipe et plus particulièrement de son milieu, où son association avec Lollo sera sûrement très intéressante… A suivre !

Merci au spécialiste du football argentin, @CanchaArgentina sur Twitter, pour son regard sur le joueur !

  • La possible révélation de cette saison :

Après une bonne saison à Siena l’an passé (8 buts et 6 passes décisives en 34 rencontres disputées), Mattia Aramu sera le numéro 10 capable de marquer et faire marquer à Venezia. A 24 ans, le joueur formé au Torino possède cette année une réelle chance de s’imposer en Serie B. Pur turinois né dans la région et ayant fait toutes ses classes au Torino (il entre au centre de formation du club dès l’âge de 8 ans), Aramu n’a jamais vraiment eu l’occasion de prouver sa valeur à Turin. Ailier gaucher relativement complet, il est devenu un joueur important de la Primavera avec laquelle il évolue jusqu’à ses 19 ans. Grâce à ses performances convaincantes, il est ensuite appelé en équipe première en 2013-14 avant d’être prêté, année après année, dans des clubs de division inférieure. Il ne jouera finalement que deux matchs en pro pour le Torino, un en coupe d’Italie et le second en championnat, sans inscrire le moindre but ou délivrer de passe décisive. Ses qualités principales sont athlétiques, avec une pointe de vitesse au-dessus de la moyenne et une activité relativement intéressante. Il est également plutôt intelligent dans le jeu et peut occuper tout le front de l’attaque (des ailes à la pointe en passant par l’attaquant en retrait), mais ne parvient pas à se démarquer réellement techniquement : il dispose de la palette complète de l’attaquant (centres, passes, tirs, décisions), mais il reste moyen partout et n’excelle dans aucun domaine, à l’exception peut-être des corners qu’il tire très bien. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison qu’il n’a pas été conservé au Toro, son club de toujours, où la concurrence est largement supérieure… Mais à Venezia, Aramu sera sûrement un des rouages essentiels de cette formation new-look : la preuve en est en ce début de saison où, en trois rencontres disputées, le natif de Ciriè a déjà inscrit deux buts et délivré une passe décisive. A lui de continuer sur cette voie pour enfin se révéler !

Un immense MERCI à @Torino_France sur Twitter pour son analyse précise sur le joueur ! N’hésitez pas à aller le suivre !

  • Le stade :

L’un des plus beaux terrains de jeu de la péninsule italienne. Le plus romantique, ça, c’est certain…

Le stade Pier Luigi Penzo a été inauguré en 1913, à Venise, ville portuaire du nord-est de l’Italie située sur les rives de la mer Adriatique. Rénové en 1991, 2007, 2015 et 2017 (!), il est doté d’une capacité de 7371 places assises… Et possède surtout deux grandes particularités, dont l’une est unique : le stade est le deuxième plus vieux terrain de jeu dédié au calcio après le Luigi-Ferraris de Gênes… Et il s’agit surtout du seul stade où les joueurs et les tifosi doivent arriver en buteur, un fait rarissime !

  • Notre pronostic : 13ème

Nous pronostiquons une treizième place pour Venezia en cette nouvelle saison 2019/2020. Mais un peu par défaut, car il est difficile d’y voir clair pour un club qui a tout chamboulé à son intersaison, y compris son entraîneur (avec l’arrivée d’Alessio Dionisi). C’est un peu quitte ou double cette saison pour les arancioneroverdi : soit le mix prend et alors ils seront en mesure de viser potentiellement les playoffs… Soit cela ne prend pas et dans ce cas, il faudra s’attendre à une saison assez décevante, dans le moyenne. Reste enfin l’inconnue Dionisi, lui entraîne pour la première fois une équipe à cet échelon…

Théo Sivazlian et @dajeVale sur Twitter.